Le 13 juin, un groupe armé de cocktails Molotov incendie un bâtiment du Tribunal Suprême de Justice à Caracas
Le 13 juin 2017, des manifestants cagoulés ont incendié un bâtiment du Tribunal Suprême de Justice du Venezuela à Caracas, à coups de cocktails Molotov. Le 21 juin, les membres de ce même Tribunal Suprême de Justice ont autorisé des poursuites contre la procureure générale du pays, Luisa Ortega Diaz.
L’attaque de ce bâtiment précis et le bras de fer entre le Tribunal Suprême et la procureure générale nous donnent l’occasion de revenir en détail sur les causes et le conséquences des tensions qui agitent le Venezuela depuis l’élection du président Nicolás Maduro en 2013.
De Chavez à Maduro, la menace du coup d’état en héritage
Suite à la mort d’Hugo Chavez en mars 2013, Nicolás Maduro est devenu président de la République du Venezuela. D’abord par intérim, du 5 mars au 13 avril 2013, puis par la voie électorale, à partir du 14 avril 2013. Dès les premiers jours de son accession au pouvoir, la légitimité démocratique de son action fut contestée, par des groupes similaires à ceux qui avaient tenté un coup d’état contre son prédécesseur en avril 2002, alors soutenus par les médias privés les plus puissants du pays ( El Universal, El Nacional, El Nuevo País, Globovisión, Televen, CMT et RCTV ), l’administration Bush et le gouvernement espagnol.
Au fil des années, les graines de cette contestation ont donné les fruits de la violence dont il nous est rapporté qu’elle gronderait aujourd’hui à travers le pays. S’agit-il d’une révolte populaire ou d’une tentative de déstabilisation venue de l’étranger pour faire tomber le régime anti-impérialiste, premier pays du monde dans le classement des réserves de pétrole prouvées ? L’enjeu de cet article est de fournir des éléments pour une réflexion critique sur les tenants et les aboutissants de cette crise à multiples rebondissements depuis a succession de Maduro à Chavez en 2013.
Déstabilisation depuis l’étranger ou coup d’état de l’intérieur
Le gouvernement évoque une tentative de déstabilisation pilotée par des gouvernements étrangers, notamment celui des États-Unis. L’opposition quant à elle, parle d’un coup d’état organisé de l’intérieur par le président et son gouvernement, menaçant gravement l’indépendance du pouvoir législatif et usant de l’armée pour mener une violente répression. C’est cette dernière version qui est régulièrement présentée au public par les médias d’Amérique du Nord et d’Europe occidentale.
Au vu de la longue tradition de déstabilisation des régimes socialistes anti-impérialistes d’Amérique du Sud par les États-Unis, la tentation est grande de pencher pour la version de l’ingérence extérieure. Joan Garcés, ancien conseiller du président Salvador Allende au Chili, n’a pas manqué de revenir à ce titre sur les similitudes entre la situation actuelle du Venezuela et le coup d’état fomenté par les États-Unis contre Allende au Chili entre 1970 et 1973 (entretien ci-dessous pour la chaîne latino-américaine Telesur, 2 mai 2017). Toutefois, la réalité est toujours plus complexe que les jeux des partis pris. Il ne s’agit donc pas de prendre mécaniquement le contre pied des médias occidentaux, mais de revenir sur les faits un à un afin d’appréhender la complexité de la situation.
2013 : Soutien des USA à l’opposition, élection contestée et gouvernement par décret
La famille du meneur de l’opposition Henrique Capriles Radonski possède de très influents médias privés
Le 14 avril 2013, Nicolás Maduro remporte l’élection présidentielle avec 50,6 % des voix. Un score assez faible pour que son adversaire, Henrique Capriles Radonski, exige un recomptage des votes. La famille de Capriles Radonski possède les très influents quotidiens Últimas Noticias, et El Mundo, des radios, ainsi que la seconde chaîne de complexes de cinéma du Venezuela : Cinex. Capriles Radonski est alors soutenu dans l’initiative du recomptage des voix par le porte-parole de la maison blanche Jay Carney (administration Obama), en parlant comme d’une étape « importante, prudente et nécessaire ». Les résultats officiels des élections donnent lieu à de violents mouvements de contestation, Capriles ayant appelé à manifester avant même l’annonce des résultats, en cas de victoire de Maduro. Les manifestations font 7 morts.
Le 14 novembre 2013, Maduro obtient du parlement le droit de gouverner par décret durant un an afin de riposter à la guerre économique menée selon ses mots par « la bourgeoisie parasitaire ». Le texte est adopté par l’Assemblée nationale avec 99 voix sur 165, soit le minimum de voix requises. Tous les présidents du Venezuela depuis les années 1970 ont demandé et obtenu du parlement de gouverner par décret à une période ou une autre de leur mandat.
2014 : Chute des cours du pétrole et crise économique
Pour lutter contre l’inflation, la dévaluation et les trafics de la mafia colombienne, Maduro a fait interdire le billet de 100 bolivar, fin 2016, la plus grosse coupure, et la plus utilisée jusqu’alors. Selon le FMI, l’inflation atteindra 1660% au Venezuela en 2017.
A partir de l’été 2014, le cours du pétrole connaît une impressionnante dégringolade. Or, c’est sur les revenus de la rente pétrolière que s’était construit le modèle social des années Chavez. Le talon d’Achille de ce modèle de développement, c’est le manque de diversification dans les sources du revenu. Une diversification à laquelle le gouvernement Maduro a dû progressivement recourir, mais qui s’est imposée de manière trop lente en comparaison de la vitesse à laquelle les cours du pétrole ont chuté. Néanmoins, le gouvernement obtient des résultats.
Maduro sait que s’il ne parvient pas à préserver les acquis sociaux de la révolution bolivarienne, s’en sera fini de l’aventure politique du Venezuela initiée par Chavez. Il mène donc une vaste campagne de construction de logements sociaux, déclare des hausses progressives du salaire minimum de 40 % (notamment à la veille d’une grève organisée par l’opposition) afin de protéger les classes les plus fragiles des conséquences de la crise et réduit les dépenses militaires de 34% en 2015, puis de 54% en 2016. Dès juillet 2014, le chômage tombe, selon les données officielles, à son plus bas niveau historique : 6,7% .
Inflation, dévaluation et crise sanitaire
Néanmoins, la chute des cours du pétrole engendre une grave crise sanitaire. La population du Venezuela subit une pénurie d’aliments et de médicaments. Les hôpitaux fonctionnent avec seulement 3% des médicaments nécessaires. La mortalité infantile connaît une dramatique augmentation dans le pays alors qu’elle est en diminution dans la majorité des pays du monde, y dépassant même celle de la Syrie. Une épidémie de paludisme (disparu du Venezuela depuis 50 ans) se propage dans tout le pays, notamment à cause de la pénurie de médicaments.
Le 11 décembre 2016, Maduro ordonne le retrait des billets de 100 bolivars, la plus grosse coupure du pays, dans les 72 heures. Il annonce également la création de plus grosses coupures : des billets de 500, 1000, 2000, 5000, 10 000 et 20 000 bolivars. Ces mesures visent à gérer l’inflation et la dévaluation monétaire, mais aussi à lutter contre les mafias, opérant notamment depuis la Colombie selon Maduro, qui posséderaient des milliards de bolivars en coupures de 100. Selon le FMI, l’inflation du Venezuela atteindra 1660% en 2017. Un record mondial.
2015-2016 : Arrestation du maire de Caracas accusé de complot, reconduction des pleins pouvoirs et décret de l’état d’urgence
Leopoldo Lopez et Antonio Ledezma, meneurs de l’opposition respectivement accusés d’incitation à la violence et de complot contre Maduro, arrêtés en emprisonnés. Ici en compagnie de la députée Maria Corina Machado.
Suite à sa défaite aux élections municipales de décembre 2013, l’opposition organise de grandes manifestations de contestation tout au long de l’année 2014. Leopoldo Lopez, un des meneurs des contestations, est accusé d’avoir causé la mort d’une quarantaine de personnes suite à ces mouvements. Il est arrêté. Le 19 février 2015, Antonio Ledezma, maire de Caracas depuis 2009, est soupçonné de complot contre Maduro. Il est également arrêté.
Le 11 mars 2015, le parlement prend argument de cette crise aux multiples visages pour redonner les pleins pouvoirs à Maduro pour une durée d’un an. Il décrète l’état d’urgence économique le 15 janvier 2016, le prolonge une première fois le 14 mai 2016, puis une deuxième fois le 13 juillet.
Victoire de l’opposition aux législatives de 2015, octroi du pouvoir législatif par la cour suprême, referendum de révocation de Maduro
Julio Borges, président du parlement où l’opposition est majoritaire
Les élections législatives du 6 décembre 2015 constitue la première défaite de ce type pour le Parti Socialiste Unifié du Venezuela (PSUV) depuis l’investiture d’Hugo Chavez. En Avril 2016, la Table de l’Unité Démocratique (MUD), le parti d’opposition qui a conquis l’assemblée nationale, dépose une pétition de deux millions de signatures en faveur d’un referendum de révocation de Maduro. 600 000 de ces signatures sont rejetées après vérification. Cette vérification a été effectué par le Conseil National Electoral (CNE), un organisme gouvernemental dont la majorité des membres est ouvertement chaviste.
Pour appuyer cette pétition, le parlement, au sein duquel les membres l’opposition sont désormais largement majoritaires (109 sièges pour la MUD contre 55 pour le PSUV), vote le 25 octobre 2016 en faveur d’un procès en destitution de Maduro. Le président du Venezuela évoque alors un « coup d’état parlementaire ».
Afin de se prémunir contre ce « coup d’état », le tribunal suprême de justice, plutôt aligné sur la politique de Maduro, s’arroge le pouvoir législatif. C’est donc Julio Borges, président du parlement, qui accuse désormais le gouvernement de Maduro de coup d’état. C’est contre les juges de la cour suprême que l’Assemblée nationale lance alors une procédure de destitution. Suite à quoi, le tribunal suprême de justice renonce à s’octroyer les pouvoirs du parlement, encouragé dans ce retour en arrière par Maduro en personne.
Opposition de chavistes historiques à Maduro et ambiguïtés du projet gouvernemental de constituante
Luisa Ortega Diaz, procureure générale du Venezuela et chaviste de la première heure, a manifesté son désaccord avec les décisions du Tribunal Suprême de Justice
Afin de sortir de l’enlisement auquel a conduit la lutte pour le pouvoir législatif entre l’assemblée nationale et la cour suprême, Maduro propose le 1er mai 2017 de convoquer une assemblée constituante chargée de remplacer la constitution de 1999 à la rédaction de laquelle il avait lui-même contribué.
Luisa Ortega Diaz, procureure générale du Venezuela élue en 2007 par une assemblée majoritairement chaviste et reconduite dans ses fonctions jusqu’en 2021, exprime en mai 2017 son opposition avec les décisions du gouvernement Maduro face à la crise politique.
Cette chaviste historique exprime son scepticisme quant à la légitimité de l’organisation d’une constituante dans de telles circonstances et indique qu’une telle initiative a de fortes chances d’aggraver la situation plutôt que de l’améliorer. Elle a également dénoncé le recours à des tribunaux militaires pour juger des civils arrêtés durant les manifestations, l’attaque de manifestants pacifiques par des groupes armés, et la prise de contrôle des quartiers pauvres par des groupes paramilitaires, contre lesquels elle indique que des investigations sont en cours.
Bras de fer entre la procureure général Luisa Ortega Diaz et le Tribunal Suprême de Justice
Le 8 juin 2017, elle dépose un recours contre l’assemblée nationale constituante, rejeté le 12 juin par le tribunal suprême de justice. Le jour même, plusieurs anciens ministres de Chavez ont soutenu la positions de L. Ortega Diaz, invoquant la défense de la constitution du Venezuela. Elle est notamment soutenue dans sa démarche par Ana Elisa Osorio, ministre de l’environnement sous Chavez. Ortega Diaz est devenue la porte-parole d’un chavisme critique, contre ce que certains, dans son camp, dénoncent comme les dérives du madurisme. En réaction au rejet de son premier recours, elle dépose un second recours, contre le tribunal suprême de justice lui-même, dénonçant des irrégularités dans le processus de sélection de ces magistrats. Par la suite, des députés proches de Maduro exigent une analyse psychiatrique pour la faire destituer.
Le 20 juin 2017, le tribunal suprême de justice entame des poursuites contre la procureure générale Luisa Ortega Diaz.
Avril-mai 2017 : extension des manifestations aux quartiers pauvres et militarisation de la répression
Le mois d’avril 2017 a été particulièrement sanglant au Venezuela. Il a vu la contestation s’étendre aux quartiers pauvres de Caracas, mettant à mal la version officielle (jusqu’alors relativement fondée), selon laquelle les manifestations contre le pouvoir émanait de circonscriptions plutôt aisées composées des franges les plus actives de l’électorat de droite.
Fin avril, un bilan faisait état de 24 morts en un mois, manifestants et policiers confondus. La pénurie de médicaments (on ne trouverait plus d’antibiotiques dans la plupart des pharmacies selon certains témoignages) et de denrées alimentaires a mené des individus issus des strates les plus pauvres de la population à se joindre aux contestations.
En mai, la situation de pénurie a déclenché pillages et attaques dans l’état de Tachira, à l’Ouest du Venezuela. Pusieurs dizaines de commerces ont été saccagés et deux commissariats incendiés. Sur demande de Maduro, le ministre de la défense y a envoyé 2000 soldats et 600 agents des forces spéciales. Maduro a accusé des forces paramilitaires d’y avoir attaqué l’armée dans la ville de La Grita.
Mi-mai 2017, le bilan s’aggravait à 43 morts en 6 semaines de manifestations. L’ONG Foro Penal estime à 155 le nombre de civils emprisonnés sur ordre de tribunaux militaires.
La constituante, moyen de contournement de l’opposition parlementaire
Jeudi 1er juin, Maduro a déclaré à la télévision :
« La nouvelle Constitution fera l’objet d’un référendum consultatif pour que ce soit le peuple qui dise s’il est d’accord ou non ».
La constituante est prévue pour fin juillet. Aucune date n’a été fournie cependant concernant le fameux referendum évoqué par Maduro. L’opposition a déclaré qu’elle ne participerait pas à cette constituante, jugeant le système de sélection des participants frauduleux. Elle soupçonne Maduro de vouloir faire élire ses partisans en guise de citoyens constituants, afin de contourner les élections régionales qui devaient avoir lieu fin 2016, au moment où le parlement majoritairement dans l’opposition envisageait une procédure de révocation. Maduro avait alors fait reporter les élections régionales à la fin du premier semestre 2017. C’est à dire que les élections régionales devraient avoir lieu en ce moment courant juin, au moment même où le président du Venezuela annonce son initiative de constituante.
Les partisans de Maduro quant à eux, notamment par la voix du président de l’assemblée Borges, évoquent le fait que l’opposition majoritaire au parlement fait barrage à toute négociation avec le gouvernement, appelant explicitement à rendre le pays ingouvernable. La constituante serait donc le seul moyen pour l’exécutif d’accéder à la volonté du peuple, en contournant le blocage institutionnel du parlement par l’opposition de droite.
Guerre médiatique et diplomatique entre le Venezuela et les États-Unis
Tareck El Aissami, vice-président du Venezuela, accusé par la États-Unis de contribuer au trafic de drogue international, notamment en participant au financement occulte du Hezbollah libanais
Tareck El Aissami, vice-président du Vénézuela depuis le 4 janvier 2017, a été mis en accusation par le le Bureau du contrôle des avoirs étrangers du Trésor américain (OFAC) pour sa collaboration présumée au narcotrafic international. D’après les informations du think tank US Center for secure free society reprises par la presse occidentale, les accusations porteraient notamment sur le financement des activités du Hezbollah libanais par la vente de la drogue latino-américaine.
Fondées ou non, ces accusations formulées par la justice états-unienne fragilisent le pouvoir du Venezuela, dans la mesure où c’est Tareck El Aissami qui reprendrait la présidence en cas d’aboutissement de la procédure de destitution de Maduro lancée par l’opposition parlementaire.
Le 18 mai 2017, c’est contre 8 juges du tribunal suprême de justice que les États-Unis prennent des sanctions financières. Leurs biens aux USA sont gelés sous prétexte de leur « usurpation de l’autorité de l’assemblée nationale » au Venezuela.
Vers un chaos syrien au Venezuela ?
En mai, le général Padrino Lopez parlait ainsi des événements :
« Nous ne pouvons pas parler de manifestations. Il s’agit d’actions subversives (…) qui virent déjà à l’insurrection armée (…) L’idée est de transformer le Venezuela en une Syrie et (l’État de) Tachira en un Alep (…) nous n’allons pas permettre que la patrie verse dans le chaos ».
Padrino Lopez ne croyait pas si bien dire, puisque le mercredi 17 mai, le conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni à la demande de Washington afin d’aborder le sujet de la crise vénézuélienne. Durant la réunion du conseil de sécurité, les représentants des États-Unis ont prévenu que la situation du Venezuela pourrait dégénérer en un conflit similaire à celui qui a ravagé la Syrie.
Avertissement ou menace ?
De telles déclarations ne peuvent que renforcer l’hypothèse selon laquelle l’opposition aurait clairement pour objectif de fragiliser le pouvoir de l’intérieur, afin de favoriser la légitimation d’une opération internationale de « libération » au Venezuela.
Paradoxalement, cette épée de Damoclès qui pèse au-dessus de Maduro ne peut que le conforter dans la légitimation institutionnelle d’une escalade autoritaire. La perspective d’une ingérence à venir par une puissance impérialiste, menaçant la souveraineté du Venezuela acquise de haute lutte par Chavez, lui confère l’onction mythique d’une résistance éternelle à l’ordre néolibéral. Reste à savoir jusqu’où est-ce que le vernis de cette onction supportera le vitriol de la répression (pourvu que l’étendue de cette répression ne soit pas une mystification médiatique occidentale), si celle-ci finit par toucher les strates les plus démunies de la population et les chavistes de la première heure. Emprunter une telle voie reviendrait à aplanir bien trop facilement le terrain en faveur de l’adversaire.
L’étau se resserre sur le peuple vénézuélien du côté d’un pouvoir qui prend des décisions de plus en plus contestables à mesure que se réduit sa marge de manœuvre. Il se resserre aussi du côté d’une opposition qui emploie tous les moyens pour pousser le gouvernement à la faute rédhibitoire du point de vue de la « communauté internationale ». Autant de moyens, y compris ceux du coup d’état, mis à sa disposition par des puissances médiatiques et politiques extérieures au Venezuela, qui n’ont jamais accepté la conquête du pouvoir par Chavez, et qui feront tout ce qui est en leur pouvoir pour en saper la légitimité.
Galil Agar
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Pour aller plus loin :
Éléments pour un chavisme critique :
Venezuela, les raisons du chaos, Renaud Lambert, Le monde diplomatique, Décembre 2016
Points de vue concordant avec la version du gouvernement vénézuélien :
Sur Mémoire des luttes (medelu.org) :
. Venezuela : au-delà des clichés médiatiques, entretien avec Marco Teruggi, sociologue et journaliste franco-argentin, 15.5.17
. Venezuela, la fable des manifestations pacifiques, Maurice Lemoine, 15.6.17
. Guerre sournoise en Équateur, guerre totale au Venezuela, Maurice Lemoine, 27.4.17
. Bonnes et mauvaises victimes au Venezuela, Maurice Lemoine, 17.02.17
Sur venezuelainfos :
. Comment le Monde invente la répression au Venezuela, Thierry Deronne, 20.5.17
. L’Amérique Latine défend le Venezuela face au décret du président Obama, trad. Jean-Marc del Percio, 10.3.15
Points de vue concordant avec la version de l’opposition :
. La procureure générale du Venezuela critique la répression de l’opposition, Paulo A. Paranagua, Le Monde, 26.5.17
. Répression au Venezuela : « un niveau d’ignominie inédit a été atteint », Axel Gylden, l’Express, 24.5.17
Sur Contrepoints.org :
. Les effets dévastateurs du socialisme au Venezuela, Ed Krayewski, 28.5.17, traduction d’après reason.com
. Venezuela : Ncolas Maduro, Père Noël autoritaire, D. J. Mitchell, 21.12.16, trad. R. Marfaux, d’après le blog de D.J.Mitchell
. Venezuela : de la crise pétrolière à la crise politique, Pierre Colson, 10.6.16, d’après trop-libre.fr
. Famine au Venezuela malgré les plus grosses réserves de pétrole au monde. Pourquoi ? Carlos Guimarães Pinto, 25.5.16
. Repression in Venezuela. Vidéo ajoutée par Maria Corina le 10.4.14 :
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