D’Atlanta à Rio, la face cachée des médailles olympiques


Alors que les jeux de Rio se sont clôturés ce dimanche et que notre très cher président recevait mardi nos médaillés à l’Élysée, nous avons souhaité revenir sur les résultats de cette 33ème olympiade de l’ère moderne.
Nous avons pour cela replacé ces Jeux dans le contexte de ces vingt dernières années. Vingt années et six olympiades qui révèlent bien des surprises sur la nature exacte des Jeux olympiques. Car bien au-delà du côté sportif, c’est en effet sur un tout autre plan que les nations du monde s’affrontent.
Explications.

Petit rappel historique des jeux olympiques

Les jeux olympiques antiques

Les Jeux olympiques tirent naturellement leur origine des jeux olympiques antiques, qui se sont étendus sur près de mille ans, du VIIIème siècle avant J.C. au Vème siècle après J.C. Courses hippiques, lancer de javelot, saut en longueur, course à pied et lutte constituaient l’essentiel des épreuves de ces jeux. Limités géographiquement au monde hellénique, ils voyaient s’affronter entre-elles, non pas des nations bien sûr, mais les cités grecques. Déjà à l’époque il s’agissait pour chaque cité de faire valoir sa suprématie sur les cités voisines.
Les jeux se sont peu à peu perdus au cours des années, jusqu’à tomber dans l’oubli. Il faudra attendre la fin du XIXème siècle pour voir les jeux renaître de leurs cendres.

Pierre de Coubertin

De son vrai nom, Charles Pierre Fredy de Coubertin, le baron de Coubertin était à la fois historien et pédagogue. Passionné de sport, il s’est très tôt consacré à sa promotion. La vision de Coubertin était de favoriser l’activité sportive scolaire. Et c’est pour rendre sa pratique plus populaire qu’il eut l’idée de l’internationaliser. Cet élan de mondialisation avant l’heure allait donner naissance à la grande œuvre du Baron, les « Jeux olympiques modernes ».
Très productif, Pierre de Coubertin est aussi le dessinateur du drapeau olympique. Constitué de cinq cercles (symboles d’union), pour chacun des cinq continents réunis lors des Jeux, il sera hissé pour la première fois en 1920, aux Jeux d’Anvers, en Belgique. Chose étonnamment méconnue, c’est également à lui que l’on doit le dessin du fameux « bouclier de Brennus », le trophée encore décerné aujourd’hui au vainqueur du championnat de France de rugby.
Si Pierre de Coubertin a un temps soutenu le choix de Paris comme première ville hôte, la valeur symbolique de la ville d’Athènes finira par emporter les suffrages. Et c’est ainsi que le 6 avril 1896 le roi Georges Ier de Grèce ouvrait officiellement les premiers Jeux olympiques de l’ère moderne. S’en suivront 30 olympiades (1), jusqu’au Jeux de Rio.

De la première pierre à Athènes, à la chute du mur de Berlin

Il est étonnant de constater qu’un grand nombre de disciplines, telles que le water-polo, le tennis, le golf, le cyclisme sur piste ou encore le football, étaient déjà présentes dès la seconde édition des jeux en 1900. Le nombre d’épreuves lui, par contre, est progressivement passé d’une centaine environ lors des premières olympiades, à plus de 300 aujourd’hui. Ce nombre croissant de médailles n’est pas anodin, car il a permis, au fil des années, de pondérer les résultats. C’est ce qui nous permet aujourd’hui d’en avoir une analyse statistique, comme nous allons le voir plus bas.
La chute du mur de Berlin (le 9 novembre 1989) et la dissolution du Pacte de Varsovie (le 1er juillet 1991) ont considérablement modifié la géopolitique du sport. Les Jeux de Barcelone, en 1992, furent les premiers Jeux de l’après guerre froide,  mais la Russie n’y a pourtant pas participé en tant que nation. C’est l’équipe unifiée de l’ex-URSS qui y représenta l’ensemble des pays de l’ex-URSS. Aussi notre étude se base-t-elle sur les six olympiades suivantes, de 1996 à 2016, pour prendre comme cadre une situation géopolitique stable.

Les médailles olympiques à la loupe

Rapide analyse des Jeux de Rio

Rentrons à présent dans le vif du sujet, en regardant de plus près ce qu’il reste une fois les Jeux finis et les exploits oubliés… le tableau des médailles. Car, loin de la devise prêtée au Baron de Coubertin selon laquelle l’important serait de participer, la réalité est bien différente. Aux Jeux, l’important est d’être classé ! Aux Jeux, les sacro-saints classements sont partout ! Diffusés après chaque épreuve, additionnés en permanence pour établir le classement général, répété en boucle. Et cette année, au dernier jour des Jeux, cela donnait ceci :

 Or
 Argent
 Bronze
 Total

1
États-Unis
46
37
38
121

2
Grande-Bretagne
27
23
17
67

3
Chine
26
18
26
70

4
Russie
19
18
19
56

5
Allemagne
17
10
15
42

6
Japon
12
8
21
41

7
France
10
18
14
42

8
Corée du Sud
9
3
9
21

9
Italie
8
12
8
28

10
Australie
8
11
10
29

Nous n’avons ici rapporté que les 10 premières nations, car cette tête de classement suffit, comme nous allons le voir, a comprendre ce que sont vraiment les jeux olympiques.
Mais comme évidemment, une olympiade reste une olympiade, avec ses incertitudes (la noble incertitude du sport…) et pour écarter (ou limiter) la part due au hasard, nous avons contextualisé ces résultats dans un temps plus long. Voici donc le nombre de médailles remportées par chacune de ces dix nations lors des six dernières olympiades (2) :

1996
2000
2004
2008
2012
2016
moyenne

1
États-Unis
101
93
101
110
103
120
105

2
Chine
50
59
63
100
88
70
72

3
Russie
63
88
92
71
81
56
75

4
Grande-Bretagne
15
28
30
47
65
67
42

5
Allemagne
65
56
49
41
44
42
50

6
Australie
41
58
50
46
35
29
43

7
France
37
38
33
41
35
42
38

8
Italie
35
34
32
27
28
28
31

9
Japon
14
18
37
25
38
41
29

10
Corée du Sud
27
28
30
31
28
21
28

Ce qui donne les évolutions de classements suivants :

1996
2000
2004
2008
2012
2016

1
États-Unis
1
1
1
2
1
1

2
Chine
4
3
2
1
2
3

3
Russie
2
2
3
3
4
4

4
Grande-Bretagne
36
10
10
4
3
2

5
Allemagne
3
5
6
5
6
5

6
Australie
7
4
4
6
10
10

7
France
5
6
7
10
7
7

8
Italie
6
7
8
9
8
9

9
Japon
23
15
5
8
11
6

10
Corée du Sud
10
12
9
7
5
8

(nous avons grisé les positions en dehors des dix premières places)
Il ressort de ce tableau un premier enseignement fort :

  • 8 des 10 premières nations de Rio étaient dans le Top 10 à Atlanta en 1996
  • 8 des 10 premières nations de Rio étaient dans le Top 10 à Sydney en 2000
  • Les 10 premières nations de Rio étaient dans le Top 10 à Athènes en 2004
  • Les 10 premières nations de Rio étaient dans le Top 10 à Pékin en 2008
  • 9 des 10 premières nations de Rio étaient dans le Top 10 à Londres en 2012

Soit, sur un temps pourtant long de 20 ans et de six olympiades, une très forte stabilité de ce top 10.
Mais voyons à présent comment se répartissent ces nations, au sein de ce top 10. Le graphique ci-dessous présente l’évolution des classements des huit premières nations au cours des vingt dernières années :

Notes :

  • A : pic de performance de l’Australie (jeux de Sydney)
  • B : pic de performance de la Chine (jeux de Pékin)
  • C : pic de performance de la Grande-Bretagne (jeux de Londres)
  • D : classement presque parfaitement identique entre les deux dernières olympiades

Mis à part l’Australie, la Grande-Bretagne, et la Chine, qui ont bénéficié de pics de performances parfaitement identifiables lors des Jeux qu’elles ont organisés, on observe pour le classement des six autres nations des écarts-types de l’ordre de 1, extrêmement faibles au regard du nombre important de nations engagées (plus de 200 nations à Rio) :

1996
2000
2004
2008
2012
2016
Ecart type

1
États-Unis
1
1
1
2
1
1
0,5

2
Chine
4
3
2
1
2
3
~1

3
Russie
2
2
3
3
4
4
0,8

5
Allemagne
3
5
6
5
6
5
1

7
France
5
6
7
10
7
7
1,5

8
Italie
6
7
8
9
8
9
~1

On peut alors se demander les raisons d’une telle stabilité qui n’est à l’évidence pas anodine sur de si grands nombres. Une première intuition consiste naturellement à corréler ces résultats à la population. Nous avons donc établi le classement de ces nations relativement à leur population :

 Population
 Classement par population

1
États-Unis
300 millions
3

2
Russie
145 milllions
9

3
Chine
1 400 millions
1

4
Allemagne
81 millions
17

5
Australie
24 millions
52

6
Grande-Bretagne
65 millions
22

7
France
67 millions
20

8
Italie
61 millions
21

9
Japon
126 millions
10

10
Corée du Sud
51 millions
27

La corrélation ne semble pas évidente et il convient manifestement de pousser l’étude plus loin.

Donne-moi ton PIB, et je te donnerai ton classement…

Une seconde intuition consiste alors à corréler les résultats aux performances économiques. Nous avons donc établi un second tableau permettant de confronter les résultats sportifs au PIB des pays :

 Nombre moyen de médailles
 Classement par PIB
 PIB en milliards de dollars
 G8
Conseil de Sécurité de l’ONU

1
États-Unis
35
1
18 000
X
X

2
Russie
25
12
1 300
X
X

3
Chine
25
2
11 000

X

4
Allemagne
17
4
3 300
X

5
Australie
14
13
1 200

6
Grande-Bretagne
14
5
2 800
X
X

7
France
13
6
2 400
X
X

8
Italie
10
8
1 800
X

9
Japon
10
3
4 100
X

10
Corée du Sud
9
11
1 400

Le résultat est cette fois-ci tout à fait différent. Une très forte corrélation apparaît aussitôt. Non seulement le top 10 des nations sportives correspond quasi rigoureusement au top 10 des plus forts PIB. Mais en plus la position au sein du top 10 est elle-même parfaitement respectée pour une majorité de nations. Ce qui est remarquable ici n’est pas tant qu’une corrélation existe, bien naturelle, entre performances sportives et économiques, mais que cette corrélation soit si forte.

Goldman Sachs sort sa calculette

Et l’on comprend mieux alors pourquoi Goldman Sachs savait (à lire ici) ! Pourquoi Goldman Sachs savait que la France terminerait 7ème nation mondiale, qu’elle remporterait 11 médailles d’or (oups ! 10 seulement en fait, à 0,01 s près, lors du 50 m nage libre de Florent Manaudou) et que les Etats-Unis remporteraient… 45 médailles d’or. Qui en effet connait mieux que Goldman Sachs les petits secrets de nos économies.

(seule la noble incertitude du sport peut encore déjouer les pronostics de Goldman Sachs)
Bien évidemment, Goldman Sachs n’a pas vu si juste pour tous ses pronostics. Nous parlons ici de statistiques, et seuls les grands nombres font foi. Mais il n’en demeure pas moins que si ces prévisions sont globalement si justes c’est que les Jeux olympiques ne sont pas qu’une compétition sportive, loin de là. Au risque de décevoir les plus sportifs d’entre vous, force est de constater que les Jeux olympiques sont avant tout une compétition… économique. L’aune à laquelle les grandes nations de ce monde se jaugent tous les quatre ans.
Évidemment, nous avons focalisé l’étude sur les premières nations, car leur plus grand nombre de médailles permet de réaliser des moyennes qui rendent ces tendances particulièrement fiables. Plus l’on s’avance dans le classement, plus le nombre de médaille diminue, et plus le risque d’erreur augmente. Évidemment aussi, d’autres éléments, tel que la culture sportive de certaines nations (le sprint jamaïcain, la boxe cubaine ou encore le fond kényan) ou la localisation des jeux (nous l’avons vu plus haut lorsqu’une nation accueille les jeux) jouent eux-aussi un rôle. Mais ce rôle reste marginal.

Et la France dans tout ça ?

Les Français sont nuls en sport

Non, les Français ne sont pas nuls en sports ! Pourquoi ? Car la France a le 6ème PIB mondial ! Tout simplement !
Il est de bon ton, dans les médias mais aussi, il faut le reconnaître, au sein de la population, de se lamenter sur le faible niveau du sport français. Ce qui saute aux yeux à la lecture des chiffres présentés plus haut est évidemment que cette idée est très largement fausse. Avec un rang de 7ème nation mondiale et de 3ème nation européenne, la France fait même plutôt bonne figure. En tout cas tient-elle son « rang ».
Plusieurs raisons peuvent expliquer pourquoi les Français ont une si mauvaise estime de leurs sportifs.
Tout d’abord bien sûr, il s’agit de l’extension au sport de ce petit côté ronchon du Français, jamais vraiment content (je reconnais en cela être un bon Français !), y compris pour soutenir ses champions nationaux. Mais cet argument ne suffit probablement pas à expliquer entièrement cette image d’Épinal.
Vraisemblablement la France souffre aussi d’un passé sportif en dents de scie. Après un passé glorieux (à une époque où la concurrence était réduite à la portion congrue), la France a pâti dans les années 70 et 80 de la lutte que se sont menée les deux blocs, États-Unis d’un côté et pays du pacte de Varsovie de l’autre. Ainsi aux Jeux olympiques de Moscou, à l’été 1980, un an à peine avant que pour la première fois dans l’histoire des communistes n’entrent au gouvernement français, la France n’avait remporté que 14 médailles quand l’URSS et l’Allemagne de l’Est en récoltaient à elles deux… 320 ! Comparaison d’autant plus difficile à assumer pour la France qu’elle concernait son voisin et grand concurrent une fois devenu l’Allemagne réunifiée.
Enfin, cela tient peut-être aussi à la méconnaissance globale de tous ces chiffres dans l’opinion publique et de la course au sensationnel des médias, toujours prompts à encenser certains grands champions, mais toujours prêts également à les enfoncer au moindre faux pas. Espérons en cela que cet article rétablira certaines vérités.

Partis à 400, revenus à 85 médaillés

Et pour cela, regardons plus en détail les résultats sportifs de l’équipe de France lors de cette olympiade :

Disciplines
Or
Argent
 Bronze
Total médailles
Total médaillés

1
Boxe
2
2
2
6
6

2
Judo
2
2
1
5
5

3
Équitation
2
1
0
3
8

4
Escrime
1
1
1
3
5

5
Voile
1
0
2
3
4

6
Canoë-kayak slalom
1
0
1
2
3

7
Aviron
1
0
1
2
6

8
Athlétisme
0
3
3
6
6

9
Handball
0
2
0
2
28

10
Natation
0
2
0
2
4

11
Tir
0
1
1
2
2

12
Canoë-kayak sprint
0
1
0
1
1

13
Taekwondo
0
1
0
1
1

14
Tir à l’arc
0
1
0
1
1

15
Pentathlon moderne
0
1
0
1
1

16
Natation marathon
0
0
1
1
1

17
Cyclisme sur piste
0
0
1
1
3

Total :
42
85

Constituée de 400 sportifs (4), la délégation française est donc rentrée avec 85 médaillés. Ce sont ainsi plus de 20% des sportifs français qui ont ramené une breloque dans leurs bagages. Mieux, avec près de 15 athlètes par rang (médaille d’or, médaille d’argent, médaille de bronze, 4ème, 5ème etc.), ce sont près de 80 athlètes supplémentaires qui ont participé à une finale (3) sans pour autant avoir remporté de médaille. C’est donc au total plus de 40% de la délégation qui aura su se hisser dans une finale, parmi les huit meilleurs athlètes mondiaux de sa discipline.
Au total, de très nombreux critères témoignent de la remarquable bonne santé du sport français :

  • 400 sportifs ont obtenu leur ticket pour les Jeux
  • 20 % de la délégation revient médaillée
  • 40 % de la délégation a participé à une finale
  • et malgré cela, près de 20 champions du monde sont revenus sans titre olympique
  • des médailles ont été gagnées dans 17 disciplines (soit la moitiés des disciplines)
  • aucune discipline ne représente plus de 15 % des médailles
  • les 2/3 des disciplines rapportent plusieurs médailles
  • 1/3 des disciplines rapportent des médailles en équipe

Mais bien sûr, et sans faire offense aux formidables exploits individuels de ces athlètes, comme nous l’avons vu plus haut, cela tient avant tout à la puissance économique française et à la culture de la pratique sportive telle qu’elle peut se diffuser dans un pays hautement développé.

Le succès de la boxe

Avec 6 médailles dont 2 en or, la boxe française ressort de ces jeux comme première discipline pourvoyeuse de médailles. Mais cette équipe ne s’est pas illustrée que sur le ring. À la fin de chaque combat, le discours des sportifs a été d’une remarquable exemplarité. Ainsi, Souleymane Cissokho déclarait-il à la fin de son quart de finale :

« On est vraiment une famille, on se tire tous vers le haut. La victoire des autres cela nous donne de la force (…). C’est dans ces moments difficiles que l’on voit que le sport est ré-unificateur, pas de milieu social, pas de religion, rien du tout. »

(vidéo bloquée par France Télévision, à lire sur Youtube en suivant le lien)
Nico Las (TDH)

(1) Si les Jeux de Rio sont les 33ème Jeux, seules 30 olympiades ont réellement eu lieu puisque les Jeux de Berlin (1916), Tokyo (1940) et Londres (1944) furent annulés à cause des deux guerres mondiales.
(2)  Classement des 10 premières nations sportives lors des 6 dernières olympiades, par nombre de médailles :

  • Classement des Jeux Olympiques d’Atlanta (Etats-Unis) en 1996 :

 Or
 Argent
 Bronze
 Total

1
États-Unis
44
32
25
101

2
Russie
26
21
16
63

3
Allemagne
20
18
27
65

4
Chine
16
22
12
50

5
France
15
7
15
37

6
Italie
13
10
12
35

7
Australie
9
9
23
41

10
Corée du Sud
7
15
5
27

23
Japon
3
6
5
14

36
Grande-Bretagne
1
8
6
15

Seuls le Japon et la Grande-Bretagne ne sont pas dans le top 10

  • Classement des Jeux Olympiques de Sydney (Australie) en 2000 :

 Or
 Argent
 Bronze
 Total

1
États-Unis
37
24
32
93

2
Russie
32
28
28
88

3
Chine
28
16
15
59

4
Australie
16
25
17
58

5
Allemagne
13
17
26
56

6
France
13
14
11
38

7
Italie
13
8
13
34

10
Grande-Bretagne
11
10
7
28

12
Corée du Sud
8
10
10
28

15
Japon
5
8
5
18

Seul le Japon n’est pas dans le top 10 (15ème)

  • Classement des Jeux Olympiques d’Athènes (Grèce) en 2004 :

 Or
 Argent
 Bronze
 Total

1
États-Unis
35
40
26
101

2
Chine
32
17
14
63

3
Russie
28
26
38
92

4
Australie
17
16
17
50

5
Japon
16
9
12
37

6
Allemagne
13
16
20
49

7
France
11
9
13
33

8
Italie
10
11
11
32

9
Corée du Sud
9
12
9
30

10
Grande-Bretagne
9
9
12
30

Toutes les nations dans le top 10

  • Classement des Jeux Olympiques de Pékin (Chine) en 2008 :

 Or
 Argent
 Bronze
 Total

1
Chine
51
21
28
100

2
États-Unis
36
38
36
110

3
Russie
22
21
28
71

4
Grande-Bretagne
19
13
15
47

5
Allemagne
16
10
15
41

6
Australie
14
15
17
46

7
Corée du Sud
13
10
8
31

8
Japon
9
6
10
25

9
Italie
8
9
10
27

10
France
7
16
18
41

Toutes les nations dans le top 10

  • Classement des Jeux Olympiques de Londres (Angleterre) en 2012 :

 Or
 Argent
Bronze
 Total

1
États-Unis
46
28
29
103

2
Chine
38
27
23
88

3
Grande-Bretagne
29
17
19
65

4
Russie
23
26
32
81

5
Corée du Sud
13
8
7
28

6
Allemagne
11
19
14
44

7
France
11
11
13
35

8
Italie
8
9
11
28

10
Australie
7
16
12
35

11
Japon
7
14
17
38

Seul le Japon n’est pas dans le top 10 (11ème)

  • Classement des Jeux Olympiques de Rio de Janeiro (Brésil) en 2016 :

 Or
 Argent
 Bronze
 Total

1
États-Unis
46
37
38
121

2
Grande-Bretagne
27
23
17
67

3
Chine
26
18
26
70

4
Russie
19
18
19
56

5
Allemagne
17
10
15
42

6
Japon
12
8
21
41

7
France
10
18
14
42

8
Corée du Sud
9
3
9
21

9
Italie
8
12
8
28

10
Australie
8
11
10
29

Toutes les nations dans le top 10
(3) Un athlète est dit « finaliste » dès lors qu’il est classé parmi les 8 meilleurs athlètes de la compétition. Cela tient au fait que la plupart des finales se déroulent avec 8 participants. Il arrive pourtant parfois dans certaines disciplines que le classement ne soit pas fait jusqu’au 8 meilleures athlètes, mais l’on peut aisément extrapoler ces résultats.
(4) Avec 400 athlètes, la France a envoyé à Rio l’une des plus grosses délégations. À titre de comparaison, la délégation des États-Unis était constituée de 550 sportifs.
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