Régions épargnées : pourquoi le virus y circule peu

Source : Mediapart
Alors que les autorités dévoilent jeudi soir une première liste des départements « rouges » (pas prêts pour le déconfinement), Mediapart explore les pistes scientifiques susceptibles d’expliquer pourquoi certaines régions semblent ménagées par le coronavirus.

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« Je me suis installé sur la ligne Maginot : pendant deux semaines je suis allé au boulot en me préparant à la guerre mais finalement la guerre m’a contourné, et j’ai joué à la belote en ligne pour passer le temps. » Philippe Comte est médecin de campagne à Allex, une petite commune de 2 500 habitants dans la Drôme. Comme lui, de plus en plus de médecins, infirmiers, anesthésistes, réanimateurs… témoignent de leur « drôle de guerre ». « On est comme Brice de Nice, le mec qui attend la vague qui ne vient pas », ironise Yvon Le Flohic, médecin à Ploufragan, près de Saint-Brieuc, en Bretagne.
Le Dr Céline Berthié, basée à Cussac-Fort-Médoc, au nord de Bordeaux, précise qu’elle voit « quatre ou cinq suspicions de Covid-19 par semaine », quand elle s’attendait « à voir déferler une vague bien pire que la grippe, avec plusieurs dizaines de cas par jour ». Dans sa commune, comme dans de nombreux autres lieux, les centres de consultation ambulatoire montés à la hâte en début d’épidémie ne reçoivent quasiment personne. Certains ont déjà fermé, comme à Grenoble. D’autres n’ont même jamais servi. « Nous n’avons pas eu besoin de nous battre ici », résume Céline Gondoin, médecin responsable du secteur du Haut-Diois, dans la Drôme. De même, de nombreux hôpitaux, dont certains étages ont été vidés en prévision de l’épidémie, reçoivent bien moins de malades qu’attendu, comme à Grenoble, à Brest, à Bordeaux…Lire la suite

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