Source : Proche et Moyen Orient
« La prévision est difficile surtout lorsqu’elle concerne l’avenir » (Pierre Dac). Notre élite auto-proclamée est bien placée pour le savoir tant la liste de ses erreurs d’anticipation sur les questions internationales (ne parlons-pas des questions intérieures), au cours de la dernière décennie, est impressionnante1.
Si la prévision n’est pas et ne sera jamais une science exacte – méfions-nous des mirages de l’intelligence artificielle ! -, elle peut être utile à condition d’être appréhendée raisonnablement. Que voulons-nous dire ? L’expérience passée enseigne les leçons suivantes : importance d’une démarche frappée au sceau de l’humilité ; bannissant l’arrogance à la française ; conjuguant passé, présent et avenir ainsi que temps long et vaste espace de référence ; n’excluant aucune hypothèse de travail, y compris et surtout les plus improbables (« penser l’impensable ») ; réfutant les chemins de l’a priori et de l’idée préconçue…
À ce prix, la prévision peut s’avérer utile dans la mesure où l’on se prépare toujours mieux à une hypothèse que l’on a envisagée qu’à celle que l’on a ignorée (Cf. la crise du Covid-19 que de nombreux experts des pandémies jugées probables après celle du Sras, de la grippe aviaire, du H1N1, d’Ebola…)2. Essayons de nous livrer à un rapide survol de la prévision pour les présidentielles américaines couvrant la période allant de la dernière campagne électorale à l’actuelle, chahutée par la crise du Covid-19.
HILLARY CLINTON DONNÉE À LA MAISON BLANCHELire la suite
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