Alors que nous évoquions Jeudi dernier le documentaire de Cash Investigation diffusé Mardi sur France Télévisions, c’est à nouveau la société de production Premières Lignes qui retient notre attention.
Canal+ diffusait lundi dernier un nouveau numéro de son émission d’investigation vedette, Spécial Investigation intitulé « Ukraine : les masques de la révolution ». Un numéro consacré aux circonstances troubles de la révolution ukrainienne.
N’étant pas officiellement disponible en streaming gratuit, nous ne relayons pas ici la vidéo (elle se trouve toutefois facilement sur internet), mais 3 extraits ont été diffusés par la production, les voici : extrait 1, extrait 2 et extrait 3.
Au-delà de l’analyse du documentaire, nous nous sommes intéressés à ce que révèle la réaction de notre intelligentsia à la diffusion de cette émission, à propos de la situation de l’information en France. En route pour faire tomber les masques !
Rapide retour sur la révolution ukrainienne
Connue sous le nom d’Euromaïdan, la révolution ukrainienne s’inscrit souvent, pour le grand public, dans une séquence d’émancipation populaire démarrée quatre ans plus tôt en Tunisie avec les printemps arabes. Est-ce aussi simple que ça ? Pas si sûr ! Deux différences majeures résident dans ses causes financières et sa dimension internationale.
À l’automne 2013, l’Ukraine est proche du défaut de paiement. Le pays a entamé des négociations avec l’UE en vue d’un prêt de 20 milliards d’euros. Dans le même temps, son président, Viktor Ianoukovytch, négocie aussi avec la Russie. Celle-ci finit par accorder à l’Ukraine un prêt de 15 milliards, associé à la levée des barrières douanières et à une baisse du prix du gaz. Un vrai bol d’air pour une Ukraine exsangue… Mais l’accord de trop pour l’UE qui voulait récupérer l’Ukraine dans son giron.
Fort de sondages favorables à un rapprochement de l’Ukraine avec l’UE plutôt qu’avec la Russie, l’opposition s’organise. Les manifestations se succèdent pour demander le départ de Viktor Ianoukovytch. L’Ukraine connaît ses plus gros mouvements populaires depuis la révolution orange en 2004.
Très vite l’ingérence européenne et américaine se fait vive. L’opposant Vitali Klitschko est officiellement soutenu aux États-Unis par les partis Démocrate et Républicain, ainsi que par la CDU d’Angela Merkel, en Allemagne. John McCain prend la parole devant les manifestants et rencontre les leaders de l’opposition (parmi eux, Oleh Tyahnybok, chef du parti Svoboda, on y reviendra). Le Sénat américain va jusqu’à adopter une résolution demandant à Viktor Ianoukovytch de s’abstenir d’user de la force, tout en demandant à toutes les parties d’éviter les discours haineux et les actes antisémites (curieux ! On y revient aussi).
Mais, au cœur de l’hiver, la tension monte peu à peu… jusqu’aux événements tragiques de février. Dans l’après-midi du 18 février, la foule part à l’assaut des forces de l’ordre. Six policiers sont tués à Kiev. Le 20 février les forces de l’ordre sont autorisées à tirer à balles réelles pour reprendre le contrôle de la situation et évacuer la place du Maïdan. De part et d’autre, des hommes tombent. Dans leur immense majorité victimes de snipers dont l’identité est encore aujourd’hui inconnue.
Le bilan au 22 février fait état de 82 morts (dont un tiers du côté des forces de l’ordre). Face à ce drame, sous la pression, Viktor Ianoukovytch démissionne et quitte le pays. La révolution du Maïdan vient de se dérouler sous nos yeux. Elle s’est caractérisée par sa très forte dimension internationale, et l’ingérence constante des États-Unis et de l’Union Européenne (voir aussi cet article du Monde).
Pravy Sektor, bataillon Azov et Svoboda
Pour les médias français, pas l’ombre d’un doute. Il s’agit d’une révolution populaire. Partout dans les rues, le peuple ukrainien a pris son destin en main. Seul, et sans armes, il est venu à bout du régime après 3 mois de manifestations, et 4 jours d’affrontements sanglants. Une réalité peut-être un peu trop simple.
Sur internet, via les réseaux sociaux, un autre son de cloche se fait entendre. On y voit des manifestants armés, des milices para-militaires, des crânes rasés, et surtout… on y voit les manifestants tomber, non pas atteints par les balles des forces de l’ordre leur faisant face, mais touchés de dos, par de mystérieux snipers. Tout cela sera relayé, quelques mois plus tard, très discrètement par le nouvel obs.
Mais qui sont donc ces hommes armés ? Trois noms reviennent sans cesse dès les premiers jours : Pravy Sektor, Bataillon Azov et Svoboda.
Pravy Sektor
Le Pravy Sektor (ou « Secteur Droit ») est un parti politique ultra-nationaliste ukrainien. Créé en tant que milice paramilitaire en novembre 2013, pendant les événements de l’Euromaïdan, il se structure en parti politique en tant que tel en mars 2014. Il est dirigé par Dmytro Iaroch, dont nous avions révélé, lors de sa nomination comme conseiller du gouvernement ukrainien qu’il était recherché par Interpol (fiche de recherche à l’appui). Cette milice s’est ensuite illustrée durant la guerre du Donbass contre les populations civiles russophones.
Bataillon Azov
S’il a été formé officiellement en mai 2014 pour lutter contre l’insurrection des russophones du Donbass, les hommes qui le constituent étaient déjà présents sur le Maïdan. Dans un post publié sur Facebook, Arsen Avakov (Ministre de l’Intérieur de l’Ukraine) déclare que les États-Unis vont envoyer des parachutistes en Ukraine pour entraîner les unités du bataillon Azov… mais que le Canada refuse lui de former ce même régiment à cause de ses penchants néo-nazis. Idéologie dont cette milice utilise beaucoup de symboles.
Svoboda
Svoboda (ou « Liberté ») est un parti politique d’extrême-droite. Fondé en 1991 sous le nom de Parti Social-Nationaliste d’Ukraine, il change de nom en 2004 avec l’arrivée à sa tête d’Oleh Tyahnybok. Dans une volonté de dé-diabolisation, il change également son symbole, le Wolfsangel (utilisé pendant la guerre par certaines unités nazies). Russophobe, homophobe, raciste et antisémite, ce parti s’est illustré en se classant en 2012 dans le Top 10 des antisémites de l’année du très sérieux Centre Simon Wiesenthal.
Seulement voilà, avant Paul Moreira et son documentaire, personne ne semblait avoir vu tout cela dans nos médias mainstream. Et l’on ne remerciera jamais assez Olivier Berruyer et son excellent blog les-crises.fr d’avoir été, en France, le fer de lance de l’éveil citoyen sur la réalité du Maïdan, dès les premières heures des événements.
Paul Moreira ose dénoncer les néo-nazis ukrainiens
Sur le papier, voilà bien un documentaire qui n’aurait dû faire aucune vague lors de sa diffusion. Mieux, le bon sens commun aurait laissé penser à un accueil enthousiaste et à des commentaires flatteurs. C’est bien mal connaître le contexte dans lequel s’est déroulée cette révolution.
Paul Moreira (fondateur de 90 minutes sur Canal+ puis de la société de production Premières Lignes) vient ici apporter une caution incontestable (quoique déjà contestée…) à tout ce que nous relayions déjà il y a 2 ans, presque jour pour jour. Et c’est bien cela qui dérange. Non pas, évidemment, la dénonciation de groupuscules violents et identitaires, mais bien le fait que personne ne les ait dénoncés plus tôt ! Alors même qu’à l’évidence tout le monde savait… puisque nous savions !
Cela ouvre alors une véritable boîte de Pandore ! Car évidemment, ces dernières années nous avons dénoncé, avec la même force, et les mêmes preuves incontestables, beaucoup d’autres scandales. Le soutien de nos dirigeants à beaucoup d’autres groupes bien peu recommandables, dans le seul but de satisfaire leurs propres intérêts. Ce reportage remet à lui seul en question tout le « double standard » de nos élites dominantes.
On peut critiquer Viktor Orban, le président hongrois, lorsqu’il fait installer des grilles à la frontière de son pays, mais pas les États-Unis lorsqu’ils construisent un mur avec le Mexique. On peut s’indigner des décapitations de Daesh, mais pas de celles du roi Al Saoud en Arabie Saoudite. On peut blâmer la colonisation française, mais on doit applaudir celle d’Israël en Palestine. On peut condamner les néo-nazis grecs d’Aube dorée, mais pas ceux du Pravy Sektor, du bataillon Azov ou de Svoboda en Ukraine…
À l’évidence ce double standard de l’élite française commence à se voir et pourrait rapidement lui provoquer quelques revers dans l’opinion publique.
La contre-attaque de l’intelligentsia française
L’ambassade ukrainienne lance le bal
Cela ne surprendra personne, la contre-attaque est tout d’abord venue d’Ukraine, par l’intermédiaire de son ambassade en France, via une publication facebook. Avec une faute d’orthographe par phrase (fautes que nous nous sommes permis de corriger) et tous les mots-clés de la novlangue (que nous avons soulignés), voilà bien un texte que Najat n’aurait pas renié :
« La version de M. Moreira des événements en Ukraine, y compris l’annexion illégale de la Crimée, est une douce musique aux oreilles des partisans des théories du complot et des propagandistes pro-russes. Cela fait de ce reportage un pamphlet à la hauteur des pires traditions de désinformation. (…) l’auteur a créé un film qui génère des préjugés et induit les téléspectateurs en confusion sur les événements tragiques que l’Ukraine a subi ces derniers temps. Les tentatives d’explication de ces événements comme une opération financée par les États-Unis ne sont pas seulement malhonnêtes, mais totalement irrespectueux envers nos concitoyens assassinés en plein coeur de Kiev en défendant l’aspiration démocratique de leur pays. M. Moreira a le droit d’avoir son opinion sur les États-Unis, mais une telle propagande n’a pas sa place dans un documentaire montré aux téléspectateurs français qui n’ont aucun moyen de savoir qu’ils sont induits en erreur. Ce n’est pas du pluralisme dans les médias, mais de la tromperie, et Canal+ serait bien avisé de reconsidérer la diffusion du film. Vous le savez, sans doute, ce genre de journalisme déloyal est une arme très puissante qui peut en effet être utilisé au détriment de vos téléspectateurs »
À noter malgré tout que la direction de Canal+, Vincent Bolloré en tête (président du Conseil de Surveillance du Groupe Vivendi, propriétaire de Canal+) n’a pas cédé à cette pression.
Mais, plus inquiétant, cette réaction a aussi et surtout été très largement relayée par notre élite nationale, qui n’a pas manqué de renchérir.
Un relai vite trouvé dans l’élite française
Nous vous proposons ici quelques « morceaux choisis » tirés de la presse française subventionnée, venue à la rescousse de l’ambassade d’Ukraine. La palme de la condescendance est incontestablement décernée à Galia Ackerman et à son « collectif » qui déclare sans honte dans le Monde :
« L’enfer est pavé de bonnes intentions : le désir sincère de débusquer le péril brun en Europe partout où il se cache peut conduire des esprits simplistes à se retrouver paradoxalement aux côtés de l’extrême droite populiste et antieuropéenne. C’est ce qui vient d’arriver à une équipe de Canal+, pourtant animée d’intentions progressistes et même antifascistes ».
Avant d’assainer quelques lignes plus loin le mot magique… « conspirationniste » pour finir sur un presque inattendu point Godwin… « négationniste », comme qui dirait… le mot est lâché… Il faut dire que le titre de l’article ne laissait guère l’espoir d’une quelconque demi-mesure : « Sur Canal+, un documentaire diffuse la propagande du Kremlin contre l’Ukraine ».
La rédaction du Monde, vient en personne renchérir sous la plume de Benoît Vitkine dans sa rubrique Télévision & Radio. Parlant des groupuscules néo-nazis, il s’étrangle : « Il les présente comme une force politique majeure, quand leurs scores électoraux sont dérisoires. » feignant de croire que cette révolution s’est faite dans les urnes… pathétique !
Renaud Rebardy, dans Libération reconnaît que ce documentaire « ne contient pas de révélation et aucun fait nouveau » (ce qui n’est pas tout à fait faux…) avouant ainsi qu’il connaissait le rôle des milices d’extrême-droite et la complicité américaine dans ces évènements. Puis il parle « d’obsession anti-américaine » là où nous avons vu au mieux une « obsession anti-néo-nazie » (serait-ce la même chose ?).
Le titre de son article, qu’il semble avoir copié sur Galia Ackerman (« Canal+ met en images le discours du Kremlin ») est particulièrement malin et ambigu. Au premier abord il laisse lui aussi penser à une accusation en propagande, au relai de thèses « complotistes » russes… Sauf qu’il est en vérité inattaquable. Canal+, par l’intermédiaire de Premières Lignes, a effectivement mis en images le discours du Kremlin… Preuve que le Kremlin disait juste… contrairement à nos médias.
Le Nouvel Obs, peut-être un peu amnésique, après l’article que nous mentionnions plus haut, y est lui aussi allé de sa petite pique.
Analyse du documentaire
Pour avoir passé mes nuits de février 2014 (pendant les événements du Maïdan) puis de mai (lors du drame d’Odessa) sur le blog d’Olivier Berruyer et les vidéos diffusées sur internet, je dois reconnaître ne pas avoir appris grand-chose à l’écoute de ce documentaire. Il n’en sera pas de même pour tous ceux qui s’étaient informés sur ces faits dans nos grands médias français.
Mais l’intérêt du documentaire n’est pas que là. Avant tout, il marque d’une pierre blanche le début d’une prise de conscience, dans nos médias subventionnés, des mensonges éhontés relayés à l’époque. Ce documentaire est donc non seulement très intéressant, mais aussi et surtout… salutaire !
Pour ne pas être accusés, malgré tout, de manquer d’esprit critique, nous avons poussé plus loin l’analyse.
Les snipers de la place du Maïdan
Si les snipers du Maïdan sont rapidement évoqués, un élément crucial des terribles journées de février n’est pas abordé : les vidéos montrant les manifestants atteints dans le dos (voir ici), par surprise, alors qu’ils faisaient face aux forces de l’ordre ! Ce point est d’autant plus troublant qu’une autre question reste encore aujourd’hui sans réponse. Comme nous le révélions en mars 2014 (ici) les victimes, policiers comme manifestants, ont été blessées par les mêmes balles ! L’identité de ces snipers est encore aujourd’hui LA grande question du Maïdan.
Natalie Jaresko, ministre des finances américano-ukrainienne
Comme précisé dans le documentaire, Natalie Jaresko est effectivement américaine. Mais ses parents sont ukrainiens et elle a très tôt, dès 1992, émigré en Ukraine. Cela aurait mérité d’être précisé pour ne pas prêter le flanc à la critique. Reste que comme le dit Paul Moreira, elle a bien été naturalisée ukrainienne, et qui plus est, le jour même de sa nomination au poste de ministre. Et qu’en tant que citoyenne américaine, nous sommes en droit de nous demander les intérêts qu’elle défend dans ce contexte hautement géopolitique.
L’authenticité des photos du bataillon Azov
En déclarant « sur internet, des photos se multiplient, inquiétantes. La plupart ont sans doute été postées par les officines de propagande de leurs ennemis russes, mais elle semblent authentiques », Paul Moreira laisse paradoxalement planer le doute sur l’authenticité de ces photos, ce que certains détracteurs n’ont d’ailleurs pas manqué de lui faire remarquer (voir les articles mentionnés plus haut). Nous pensons comme lui que ces photos sont authentiques dans leur grande majorité. Bien assez en tout cas pour que cela soit effectivement très inquiétant.
L’horreur du drame d’Odessa
Si le drame d’Odessa est très fidèlement conforme à l’analyse que nous avions eue à l’époque, le spectateur avisé ne pourra que remarquer l’évocation très pondérée de ces événements pourtant ultra-violents. Sans aller jusqu’à montrer l’horreur des corps carbonisés ou des hommes achevés au sol à coups de bâton après avoir sauté dans le vide pour échapper aux flammes, le ton des témoins nous a semblé très détaché. Oubliés aussi les véhicules de secours empêchés d’arriver sur les lieux, ou les entrées de l’immeuble condamnées par les assaillants.
Les pro-russes au brassard rouge
Paul Moreira explique très bien la genèse du drame d’Odessa. L’affrontement entre une horde de supporteurs anti-russes, à la sortie d’un match de foot, et une toute petite minorité de pro-russes au brassard rouge… Il passe par contre sous silence un élément clef de ces événements. De nombreuses vidéos de l’époque ont montré que ces hommes au brassard se sont protégés derrière les forces de l’ordre après avoir excité la foule. Comment dès lors ne pas s’interroger sur une possible manipulation de ces événements ?
Une accusation américaine en demi-teinte
Si Victoria Nuland (« la dame aux petits pains ») en prend pour son grade, notamment dans la séquence de son interrogatoire devant une commission d’enquête parlementaire, elle est à peu près la seule ! Malgré son rôle central dans les événements, c’est bien toute l’administration américaine qui a pesé de son poids dans la balance, ce que montre finalement peu le reportage. Plus gênant encore, le fait de laisser penser que Victoria Nuland ait pu ignorer l’existence de ces milices.
Nous le disons clairement, c’est impossible. Il n’est plus contestable que les États-Unis se soient volontairement appuyés sur ces groupuscules néo-nazis pour renverser le régime ukrainien. Ce que Paul Moreira finit par admettre à demi-mot en déclarant : « les États-Unis souhaitaient de toutes leurs forces le changement de régime à Kiev. Sans les troupes de choc de l’extrême droite, celui-ci n’aurait pas été possible »
L’attitude de la France passée sous silence
Plus grave encore en tant que Français, le rôle crucial de la France est complètement passé sous silence. BHL qui harangue la foule sur le podium érigé place Maïdan. Laurent Fabius ou Jean-Yves Le Drian en négociateurs zélés auprès d’Oleh Tyahnybok. Rien de tout cela ! Dommage, car il s’agit là de personnalités à qui l’on pourrait plus facilement demander des comptes.
Nous avions réalisé à l’été 2014, soit quelques mois seulement après les faits, une vidéo mettant justement en évidence le soutien éhonté de la France à ces mouvances néo-nazies alors même que leurs méfaits étaient déjà parfaitement connus. Un passage du documentaire de Paul Moreira, où l’on peut voir « Oleh » entouré de tous ses « amis » n’est d’ailleurs pas sans rappeler notre vidéo. Il serait intéressant de savoir si Paul Moreira avait eu l’occasion de la voir, ou si c’est juste qu’en faisant correctement son travail, on finit par arriver aux mêmes conclusions.
Au final, ce documentaire est incontestablement un remarquable travail d’investigation et de recherche de vérité, et ce, malgré les pressions exercées sur la production de Premières Lignes et la direction de Canal+. La rédaction du Cercle des Volontaires est en cela totalement solidaire de Paul Moreira et de son équipe. Merci à eux pour la qualité de leur travail.
Nico Las (TDH)
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