Source : Réalités Biomédicales
L’histoire remonte à la mi-mars 2020 et se déroule aux États-Unis dans le comté de Skagit, dans le nord-ouest de l’État de Washington. Parmi 61 choristes qui ont participé le 10 mars à une répétition, 53 personnes sont tombées malades. Les autorités sanitaires locales sont informées de la situation le 17 mars et entreprennent dès le lendemain de rechercher l’origine de cette flambée épidémique.
Les résultats de cette enquête épidémiologique ont été publiés le 15 mai dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire (MMWR) des Centres de prévention et de contrôle américains (CDC, Atlanta, Géorgie). Ils soulignent la haute contagiosité du coronavirus SARS-CoV-2, notamment lors d’une activité consistant à chanter à gorge déployée au milieu d’un groupe d’individus.
Gouttelettes dans l’air ambiant pendant plus de 8 minutes
On sait que parler à proximité immédiate de quelqu’un peut être un facteur de risque de propagation du coronavirus SARS-CoV-2, d’où la nécessité de la distanciation physique. Publiée le 13 mai dans les Comptes-rendus de l’académie américaine des sciences (PNAS), une étude conduite par des chercheurs des Instituts nationaux de la santé (Bethesda, Maryland) et de la Faculté de médecine de l’Université de Pennsylvanie, a montré que les gouttelettes émises par un individu parlant à voix haute dans un local confiné peuvent rester en suspension dans l’air ambiant pendant 8 à 14 minutes.Lire la suite
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