Trente ans après Sankara, la France doit poser des actes Par Un collectif de personnalités civiles
Source : Libération, 15-10-2017
A l’occasion de la commémoration de l’assassinat du président du Burkina Faso, des représentants de la société civile française et burkinabè appellent les autorités françaises à ne plus faire entrave à la justice.
Il y a trente ans, le 15 octobre 1987, le président du Burkina Faso Thomas Sankara était assassiné, signant l’arrivée de Blaise Compaoré au pouvoir. Il y a trois ans, soulevant un formidable élan d’espoir en Afrique francophone, le 30 octobre 2014, la rue burkinabé se levait pour chasser du pouvoir cet autocrate corrompu et pilier régional de la Françafrique, resté au pouvoir pendant vingt-sept ans avec l’appui de la France. Cet événement, chargé de symbole, aurait dû enfin interpeller les responsables politiques français. Il n’en a rien été.Lire la suite