Reportage au concert de Keny Arkana à Guéret (El Clandestino Festival)


Il y a des événements pour lesquels on se dit qu’on se doit d’être là. Perso, j’ai appris l’existence du « El Clandestino » festival la semaine dernière, 3 jours avant qu’il ne démarre. Et j’ai tout de suite pris la décision d’y aller, coûte que coûte… Il y avait de nombreux artistes qui m’attiraient (Manu Chao, Israël Vibration, Bigga Ranx, etc.), mais rien que pour l’une d’entre elles, Keny Arkana, j’aurais fait l’impossible pour pouvoir être là ! Mais de fait, tout s’est naturellement arrangé pour que je puisse venir facilement, et passer un moment magique avec des gens merveilleux.
L’ami qui m’annonçait la nouvelle, devant mes yeux brillants, m’expliqua qu’il restait une quatrième place dans leur voiture… Je dois sans doute vous avouer que ma ferveur s’explique en partie par ma rencontre avec Keny Arkana il y a 10 ans, lorsqu’elle était venue à Paris jouer au Nouveau Casino. J’ai eu la chance de lui être présenté par l’entremise de deux chanteurs et amis, Junior Jim et Professor Liv High, ce dernier ayant enregistré des chœurs et du piano sur l’un des morceaux de Keny (« Le Fardeau »). Quels souvenirs inoubliables je garde de ces deux jours ! J’ai vite compris que la « petite sœur » de Marseille était en réalité une Guerrière des temps modernes, une Colibri au message intemporel, une personne intègre sur scène comme dans la vie.
Alors, cette année, j’ai décidé de filmer son concert afin d’en faire profiter ceux qui n’auraient pas eu la chance d’être là. En effet, je sentais que ce festival, dont c’était la première édition (avec tous les petits couacs qui vont avec), était taillé exprès pour Keny, et qu’il resterait dans les annales, en quelque sorte. 12 000 personnes étaient attendues à Guéret dans la Creuse, ce furent finalement 20 000 personnes qui se déplacèrent. Certains ont attendus 4h00 dans leur voiture pour parcourir les quatre derniers kilomètres. En bons parisiens habitués des embouteillages impossibles, nous avons tout de suite rebroussé chemin, et avons eu la chance de trouver un chemin en terre qui nous a épargné ce calvaire…
Keny Arkana s’adressant à la foule : « enfants du Cinquième Soleil »
L’accueil du staff fut chaleureux ; le prix de l’entrée pour deux jours plus que raisonnable (37€). Et le soleil était au rendez-vous ! En parlant de l’astre lumineux, Keny Arkana a interprété avec son groupe une version de son morceau « Cinquième Soleil » qui restera longtemps gravée dans ma mémoire… En revisionnant les images, j’ai senti pleinement les énergies empreintes de bénédiction, de conscientisation et d’unification qu’il me semblait avoir ressenties lorsqu’elle s’adressa au public en le nommant affectueusement « enfants du cinquième soleil », le bras tendu vers le ciel, la main ouverte et la paume dirigée vers nous.
Merci Keny et à sa « famille », merci aux organisateurs et particulièrement aux bénévoles. Big up & nuff respect ! Brâââh !!

Reportage pendant et après le concert de Keny

Cinquième Soleil

Raphaël Berland
(1838)
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