Attentat de Conflans-Sainte-Honorine : Lorsque le professeur décapité était traité de "voyou" par Abdelhakim Sefrioui, membre du Conseil des imams de France

Selon le journaliste Frédéric Haziza, qui s'est exprimé sur Twitter, il y aurait, à l'origine de la fatwa contre le professeur d'histoire-géographie décapité, le parent d'élève et "fou d'Allah" Brahim Chnina, et un certain Abdelhakim Sefrioui du Conseil des imams de France, fondateur du Collectif pro-Hamas et antisémite Cheikh Yassine.

A l'origine de la fatwa contre le professeur d'histoire, le parent d'élève et fou d'Allah Brahim Chnina, et un certain Abdelhakim Sefrioui du Conseil des imams de France, fondateur du Collectif pro-Hamas et antisémite Cheikh Yassine.#ConflansSainteHonorine pic.twitter.com/fSi0knVwuB pic.twitter.com/0PzEHJvLIA — Haziza Frédéric (@frhaz) October 17, 2020

L'islamiste Abdelhakim Sefrioui, qui sévit en région parisienne depuis la fin des années 1980, et qui manie, selon L'Express, un double discours selon qu'il s'exprime en français ou en arabe, avait récemment attisé la haine contre Samuel Paty, qui avait osé montrer à ses élèves collégiens les caricatures de Mahomet parues dans Charlie Hebdo, en le traitant notamment de "voyou". En 2006, ce sinistre personnage faisait partie du bureau de campagne de Dieudonné (alors candidat potentiel à l'élection présidentielle de 2007) où se côtoyaient militants d'extrême droite, négationnistes et islamistes radicaux.

Abdelhakim Sefrioui, membre du conseil des imams de France a participé à cette fatwa contre le professeur #SamuelPaty
ainsi que la Grande Mosquée de Pantin qui a l'a relayée.
J'espère que leur responsabilité sera engagée. pic.twitter.com/AYccj4vUm8 — Waleed Al-husseini (@W_Alhusseini) October 17, 2020

Dans cette autre vidéo, un père de famille (Brahim Chnina) protestait contre ce qu'avait fait le professeur d'histoire-géo, le traitant au passage lui aussi de "voyou" (qui semble donc être un élément de langage concerté par les islamistes). Il appelait à une réaction contre l'enseignant et demandait son licenciement de l'Éducation nationale.
L'enseignant pris à parti est donc mort horriblement suite à ces propos, qui avaient circulé sur les réseaux sociaux, et dont il faudra déterminer dans quelle mesure ils ont pu servir pour déclencher le passage à l'acte du terroriste tchétchène de 18 ans.

Notre collègue décapité pour avoir défendu la liberté d'expression s'appelait #SamuelPaty. Il avait 47 ans et il était père de famille.
Son assassinat marque un point de non retour dans la guerre que nous engageons avec ceux qui veulent nous soumettre ou nous détruire ! pic.twitter.com/uBSw0ZnUZ2 — Eric Anceau (@Eric_Anceau) October 17, 2020

Effondré. Samuel Paty était mon ancien camarade de promo de @univ_lyon2. C'était un étudiant brillant, un super enseignant, un homme de dialogue. Je citerai ton nom et ton exemple camarade pour tous ceux qui voudront bien encore faire ce beau métier #ConflansSainteHonorine pic.twitter.com/sUW0hmo0Gy — Christophe Capuano (@Ch_Capuano) October 17, 2020

Voir en ligne : https://www.agoravox.tv/IMG/jpg/Abdelhakim_Sefrioui.jpg

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