Source : The Intercept, Michael Kwet
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
La reconnaissance faciale inquiète un peu partout. Qu’on puisse, par caméra, suivre nos moindres mouvements en public préoccupe beaucoup plus que l’existence et la prévalence exponentielle des réseaux de vidéosurveillance « intelligents », alors qu’il s’agit d’un sujet tout aussi inquiétant.
Les ménages et les sociétés privées commencent à connecter leurs caméras sur les réseaux policiers, et les rapides progrès de l’intelligence artificielle donnent aux réseaux de télévision en circuit fermé le pouvoir de surveiller la totalité de l’espace public. Dans un avenir pas si lointain, nos forces de police, nos magasins, et notre administration municipale espèrent pouvoir filmer notre moindre mouvement, et même mieux, l’interpréter par le biais de l’analyse des métadonnées.
L’émergence de la caméra intelligente à vision panoramique n’est pas à prendre à la légère. Elle menace les droits et les libertés des citoyens du monde entier. Voilà longtemps que la surveillance est utilisée par les forces de l’ordre à l’encontre des communautés marginalisées, et la recherche indique qu’elle restreint la liberté d’expression — ces effets pervers ne vont qu’empirer alors que les réseaux de vidéosurveillance gagnent en taille et en sophistication.Lire la suite
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