"Arès" de J.-P. Benes, un film d'actualité, précédé par "Immortel (ad Vitam)", d'E. Bilal

Avec les événements surmédiatisés de l'année 2020, on doit regretter qu'en 2016, le film Arès de Jean-Patrick Benes ait anticipé l'actualité brûlante à sa façon. Question du medical business, de la violence policière, de la balkanisation française, capitalisme sauvage, etc. Il le faisait certes, sur des tons sottement gauchistes. N'empêche. Ne soyons pas "racistes de la présence au monde".

Lors de sa sortie et comme d'habitude quand nous autres, Français, faisons quelque chose de bon, le film fut bashé comme "forcément trop français". Comment peut-on reprocher à la France d'être française ? Mystère. Mais cette repentance chrétienne-humanitaire autorise toutes les ingérances étrangères autodestructives, ou simplement toutes les immixtions réactionnaires elles-mêmes autodestructrices. Mais qu'on s'entende bien : est ici dit réac, ce qui s'en tient à conspuer. Par exemple, je suis réac de conspuer les conspuateurs, aussi. Allez, bisous.
Dans des tons évidemment plus mystiques et technologiques, cette situation avait été flairée aussi par Immortel (ad vitam) d'Enki Bilal, en 2004. L'action se déroule à New York, mais le réalisateur est un Français d'origine yougoslave :
Nous pouvons êtres fiers de la France. On aimerait juste qu'elle prenne plus exemple, fonctionnellement, sur le modèle fédéral allemand, dit aussi girondin par Michel Onfray, qui n'a pas toujours raison mais ne soyons jamais "racistes de la présence au monde" ... Allez allez, bisous. _________________________________________
Voir en ligne : https://www.agoravox.tv/IMG/jpg/ares-film.jpg

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