Le Covid-19 n’est pas la seule menace pour notre vie privée

Source : Foreign Affairs
Traduit par l’équipe Les-Crises
Aux États-Unis, la surveillance de masse était la norme bien avant la pandémie.
Depuis fin mars, Hong Kong s’est murée face au monde extérieur. Seuls les résidents qui reviennent dans la ville sont encore autorisés à y entrer. À leur arrivée, ils reçoivent un bracelet électronique qui se connecte au smartphone de la personne qui le porte. Une fois rentrés chez eux, les gens sont invités à parcourir le périmètre de leur appartement, établissant ainsi une frontière virtuelle qu’ils ne doivent pas franchir pendant deux semaines. S’ils sortent du périmètre, le bracelet envoie une alerte aux autorités gouvernementales. Les contrevenants sont passibles d’une lourde amende et d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à six mois.
L’utilisation par Hong Kong de la surveillance numérique dans la lutte contre le nouveau coronavirus – ainsi que celle de nombreux autres gouvernements, dont plusieurs États américains – a suscité un débat acharné sur l’équilibre entre santé publique et vie privée. Pourtant, le problème sous-jacent précède la crise actuelle.Lire la suite

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