Il y a 32 ans disparut l'un des plus talentueux, des plus fins et des plus caustiques humoristes français de ces 50 dernières années. Pierre Desproges a tiré sa révérence le 18 avril 1988, peu de temps après Coluche et Le Luron marquant ainsi la fin d'une époque bénie où règnaient encore une certaine liberté d'expression et un certain humour parfois féroce. Car ne nous y trompons pas : Pierre Desproges, malgré son apparente fragilité et son air débonnaire était en réalité un véritable "tueur" de la médiocrité et de la connerie humaine. Ses textes magnifiquement drôles révélaient également un formidable talent d'écriture qu'aucun humoriste n'a été capable d'égaler depuis, Dieudonné compris. Aujourd'hui, toute la bien-pensance et la bonne société se réclament de Desproges et ont voulu en faire un des chantres de l'antiracisme, à son corps défendant. Car si Desproges détestait bel et bien toute forme de racisme, il n'en détestait pas moins, voire davantage, son miroir inversé à savoir l'anti-racisme. Qui se souvient encore par exemple de ses "chroniques de la haine ordinaire" qui lui vaudraient aujourd'hui quasiment un procès par chronique ? En cette date d'anniversaire de sa disparition et en cette période maussade de confinement généralisé, voici de quoi se changer les idées en riant sans modération. Ah ? On me dit que des fans de Desproges se sont glissés dans la salle ? Des juifs se sont glissés dans la salle Interview de Desproges sur le sketch des juifs Chroniques de la haine ordinaire : la démocratie BHL Desproges déteste le rock (et le groupe Indochine) Et le plus beau : citations de Pierre Desproges
Voir en ligne : https://www.agoravox.tv/IMG/jpg/desproges-cyclopede.jpg
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