Source : ANSA,, 16-03-2020
« La nuit est le pire moment parce que la fatigue pèse »
Un patient et un personnel soignant
Services épuisants, patients de tous âges et pas exclusivement des personnes âgées dont l’état empire soudainement « sans raison apparente », à cause d’un virus qui semble ne suivre aucun « schéma précis » : c’est ce récit qui désormais est devenu le quotidien d’un soignant du San Gerardo de Monza à l’époque du coronavirus qui a également le pouvoir de séparer les familles.
« Ce serait beau d’avoir la possibilité de mettre en contact les patients en réanimation et leurs proches, mais malheureusement ce n’est pas possible », a-t-il expliqué. Les patients sont à l’isolement et « quand sans aucune raison logique les poumons arrêtent subitement de fonctionner, comme s’ils s’éteignaient, parfois sans que l’on puisse inverser la situation, il n’y a pas de temps pour penser aux appels téléphoniques ». Il n’y a pas de tablettes. Et les masques manquent également. « Disons qu’il n’y en a pas toujours, leur nombre diminue », a poursuivi l’infirmier, « et depuis qu’il a été décidé de suspendre les tests pour les personnels soignants, beaucoup d’entre nous vivent seuls, après avoir envoyé les familles à la maison des amis et proches, pour ne pas les mettre en danger, et c’est très dur. »Lire la suite
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