Agissant sur le fondement de la loi pour l’élimination des armes biologiques et chimiques (1) et au regard de l’implication alléguée de la Russie dans le cas Skripal, les États-Unis (2) ont mis en œuvre le 6 août 2018 (3) un ensemble de sanctions à l’encontre de la Fédération de Russie qui devait, sauf revirement exprès des autorités russes constaté dans les trois mois, être complété par une nouvelle vague de sanctions.
Un an après, nous revenons sur les développements intervenus en matière de sanctions mettant en jeu la Russie.
Seconde série de sanctions américaines : Trump face à la pression du Congrès
À l’expiration du délai, soit le 6 novembre 2018, le porte-parole du Département d’État, Heather Nauert, déclarait au Congrès que l’exécutif allait bien mettre en place lesdites nouvelles sanctions, la Russie n’ayant pas rempli les conditions posées par la loi pour y échapper (4).
Toutefois, malgré cette confirmation verbale, les mois passèrent sans que de nouvelles sanctions soient mises en œuvre. Dans le contexte d’un relatif apaisement des tensions – illustré en particulier par le retrait du géant russe de l’aluminium (EN+ / RUSAL) de la liste des personnes sanctionnées (5) -d’aucuns auraient pu croire que ces nouvelles sanctions ne viendraient jamais.Lire la suite
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