Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat, 06-05-2019
« Il convient qu’un ambassadeur
entende et regarde
tout ce qui peut être utile à son maître »1
« La perfection des moyens et la confusion des buts semblent caractériser notre époque » écrivait Albert Einstein. C’était il y a bien longtemps déjà, dans un autre siècle, le XXe qui craignait une grande déflagration nucléaire entre les États-Unis et l’URSS, aujourd’hui disparue. Aujourd’hui, nous avons changé de siècle mais les maux restent identiques. Des mots creux pour dissimuler de gros maux. Alors que nous sommes dans une période instable et incertaine de transition entre deux mondes, la confusion atteint son paroxysme chez nos dirigeants formés à l’école nationale de l’arrogance (ENA). Confusion coupable entre stratégie et tactique. Confusion regrettable entre politique et communication. Confusion fâcheuse entre politique étrangère et diplomatie. Mais, notre élite bienpensante n’a pas suffisamment médité ce jugement bien connu de notre prix Nobel de littérature, Albert Camus pour qui « mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde » !Lire la suite
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