Violence policière à Besançon : coup de matraque à la tête sur un manifestant Gilets jaunes [séquence "brute" sans coupure]

* DERNIÈRE MINUTE * -Suite à la réaction du Préfet du Doubs qui déclarait dans la presse que "les images sont sorties de leur contexte", nous avons décidés de rendre public la séquence "brute" sans coupures, depuis notre arrivée sur les lieux. -Dans cette vidéo, on peut remarquer qu'il y avait un petit nombre de manifestants sur les trottoirs dans le calme, avant l'arrivée d'un fourgon de police (là ou la séquence publiée précédemment avait commencé). -Une deuxième vidéo qui dément l'affirmation comme quoi "L'homme sur le chemin, tentait de faire obstruction à l'interpellation et essayait de ramasser un spray de lacrymogène à ses pieds", toujours d'après la Préfecture, sera publiée sous peu. -Quant aux nouvelles du jeune homme blessé à la tête, il a subi une ouverture profonde à l'arcade et cela a nécessité 5 points de suture à l'intérieur et 5 à l'extérieur. Il va bien mais reste marqué psychologiquement. Il consulte un avocat et souhaite porter plainte. (Média 25)

Média 25, ajoutée le 31 mars 2019

Vidéo qui infirme la déclaration (au micro de France3), de M. le Préfet du Doubs concernant un fait grave qu'il attribue à la victime du matraquage à la tête lors de la manifestation Gilets Jaunes du 30 mars. - M. le Préfet déclare de façon ferme, que le manifestant ramasse une grenade lacrymogène pour jeter sur les policiers. C'est une information fausse, en voici la preuve. - M. le Préfet déclare que le manifestant fait obstruction à l'action des policiers, cette vidéo démontre le contraire, il laisse passer les policiers en se mettant de coté. Le matraquage au visage, reste un geste complétement disproportionné et violent. (Média 25)

Média 25, ajoutée le 31 mars 2019

CheckNews.fr (extrait) :

« Auprès de l'Est républicain, le gilet jaune, qui a reçu plusieurs points de suture et cinq jours d'ITT selon la vidéaste, confirme cette version : « Ce que j'ai entendu est totalement faux. Je suis un militant pacifiste. Je n'ai jamais fait entrave ni tenté de lancer quoi que ce soit sur les policiers. » Et explique : « A la base, je voulais partir de là. J'ai vu une grenade à mes pieds. Je me suis écarté car j'ai cru qu'elle allait exploser. J'ai interpellé un policier en lui disant de la ramasser. » C'est là qu'il a pris le coup de matraque. Après la publication de ces images, le préfet a finalement décidé de saisir l'IGPN. Dans un communiqué, il explique : « Vers 17 heures, dans le cadre d'une opération d'interpellation d'un individu suspecté d'avoir jeté des projectiles contre les forces de l'ordre, un des policiers a utilisé son bâton de défense souple à l'encontre d'une personne "Gilet jaune" qui lui a semblé faire obstacle à la progression de la police par des actes d'hostilité. Afin d'apporter un éclairage complet sur les circonstances dans lesquelles le bâton de défense souple a été employé, le préfet du Doubs a saisi l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) pour une enquête administrative. » »

Voir en ligne : https://www.agoravox.tv/IMG/jpg/violence-besancon-matraque-police.jpg

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