Le 24 juin 2016, les britanniques ont été 51,3 % à exprimer leur souhait de sortir de l'Union Européenne à l'occasion d'un référendum. Or le Brexit ("British Exit") semble bien compliqué à mettre en place. Après un an et demi de négociations avec les 27 pays de l'UE, Theresa May vient de signer un accord le 25 novembre 2018. Problème, en raison de plusieurs dispositions controversées, le Premier Ministre ne parvient pas à obtenir la validation au Parlement britannique. Les députés font bloc au sujet d'une mesure particulièrement controversée : la création d'un "backstop" pour éviter le rétablissement d'un frontière entre l'Irlande du Nord et le Royaume-Uni. Face aux désavantages et éventuelles pertes économiques, ils réclament la mise en place d'un "dispositif alternatif", plus souple. Cependant, l'UE refuse de renégocier l'accord. Le Royaume-Uni semble se diriger vers une sortie de l'UE sans accord, un Brexit "no deal"... Serait-ce vraiment une catastrophe, ainsi que plusieurs médias et experts l'annoncent ? Le Royaume-Uni ne peut-il pas, au contraire, se relever grâce à ses atouts ? Ces difficultés ne présagent-elles pas celles qui nous attendent, en cas de Frexit ?
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