L’Occident lâche Julian Assange

Article initialement publié le 26 novembre 2018

Source : Stefania Maurizi, Consortium News, 06-11-2018
Alors que les médias se sont concentrés sur le chat de Julian Assange plutôt que sur sa détention arbitraire, les preuves montrent que la Grande-Bretagne a travaillé dur pour forcer son extradition vers la Suède, d’où Assange craignait d’être ensuite renvoyé aux États-Unis, comme l’explique Stefania Maurizi.
Commençons par le chat. Vous n’auriez jamais pensé qu’un de ces félins bien-aimés jouerait un rôle crucial dans l’affaire Julian Assange, n’est-ce pas ?
Et pourtant, regardez les dernières nouvelles parues dans la presse. Les gros titres des médias grand public ne parlaient pas d’un homme confiné dans un minuscule bâtiment au cœur de l’Europe depuis six ans, sans savoir quand cela se terminerait, mais plutôt d’ordres de Quito pour nourrir son chat. Voilà un homme qui risque sérieusement d’être arrêté par les autorités britanniques, extradé vers les États-Unis et poursuivi pour ses publications. Un homme qui a été coupé de tout contact humain, à l’exception de ses avocats, et dont la santé se dégrade sérieusement en raison d’un confinement prolongé sans même une heure à l’extérieur. Compte tenu de ce cadre, n’y avait-il rien de plus sérieux à couvrir que le chat ?Lire la suite

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