Source : Marjorie Cohn, Consortium News, 04-11-2018
Bien que l’alliance américano-saoudienne soit affaiblie suite à l’assassinat de Khashoggi, les deux pays continuent à viser l’Iran alors que de nouvelles sanctions américaines sont annoncées pour ce dimanche, écrit Marjorie Cohn, de Truthout.
La torture, le meurtre et le démembrement présumés du journaliste Jamal Khashoggi, largement réputés avoir été commis sur ordre du prince héritier Mohammed ben Salmane, pourraient compromettre les plans de Donald Trump d’intensifier son agression contre l’Iran.
L’Arabie saoudite, les États-Unis et Israël sont unis dans leur haine de l’Iran, bien que pour des raisons différentes. L’Iran est dans la ligne de mire des États-Unis depuis que la Révolution iranienne de 1979 a renversé Mohammad Reza Shah Pahlavi, la marionnette malfaisante installée par les États-Unis ; de fait, en 2002, George W. Bush a inclus l’Iran dans son « axe du mal ». L’Arabie saoudite, qui abrite les deux sites musulmans les plus sacrés, considère l’Iran chiite comme un rival pour l’hégémonie régionale. Et Israël considère l’Iran comme une « menace existentielle ».
« Des responsables de l’administration Trump et des experts extérieurs ont déclaré que ce sont les répercussions possibles sur un plan élaboré en vue d’exercer des pressions sur les Iraniens qui dominent les discussions internes relatives aux retombées de ce qui est arrivé à M. Khashoggi », a rapporté David Sanger dans le New York Times.Lire la suite
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