Après les perquisitions filmées à la maison ("c'est une agression politique !"), les perquisitions mouvementées au siège de la France Insoumise avec la grosse colère de Jean-Luc Mélenchon ("Enfoncez-moi cette porte ! La République, c'est moi !"), c'est au tour de Tatiana Ventôse de se mettre en colère contre le député Mélenchon... Comment Mélenchon a mis fin à sa carrière (Tatiana Ventôse, 18 octobre 2018, 27:40)
"Ce qu'il dit, c'est : je suis député, je suis au-dessus du commun des mortels. Vous avez le droit de vous en prendre au commun des mortels, mais pas à moi. (...) Il a fait ce qu'il n'a pas arrêté de reprocher ces dernières années, à toutes les personnes, tous les politiques qui étaient inculpés pour des affaires semblables." Les perquisitions ne sont pas illégales, contrairement à ce qu'il dit. "Mélenchon tient dans ces vidéos, un discours profondément anti police, anti justice. (...) Et appelle à la désobéissance, alors qu'il dit être pour l'ordre." Mélenchon protégée par une certaine immunitée parlementaire ; un citoyen lambda ne l'est pas... "Quand il dit c'est un procès politique, c'est exactement ce qu'il reproche à des François Fillon, à des Jérôme Cahuzac, des Marine Le Pen... (...) Il se permet de faire la morale à toute la sphère politique." "C'est juste une procédure légale. C'est juste une enquète sur des supposés emplois fictifs..." "T'es sérieux là Jean-Luc ? La République c'est moi !"
"Tu insultes, tu invectives, tu violentes physiquement, des fonctionnaires de police, des procureurs..." "Et en plus tu les provoques. (...) C'est un comportement de petite racaille... sauf que toi tu peux aller te cacher derrière ta petite écharpe !" "Tu n'attendais que ça, la bavure, pour pouvoir te dépeindre comme un martyr." (extrait vidéo de la rencontre fortuite avec Macron dans les rues de Marseille) "Tu ne montres pas le même respect à tout le monde : quand c'est un prolo, quand c'est un flic, quand c'est un pauvre petit journaliste en face de toi, là tu ne te prives pas de les invectiver et de laisser libre cours à ta colère" (extrait vidéo d'invectives mélenchoniennes...) "Un putain de lâche ! T'es juste un bouffon !" "Ce manque respect, cette provocation, cet abus de pouvoir, ce culte du chef... Y a tout ! Y a tout ce dont tu te plains en permanence qu'on te reproche. (...) Là on a tous vu ce que tu étais et ce que tu serais si jamais tu avais été au pouvoir !" "Et c'est tout à fait possible que ce soit un procès politique. (...) Juste pour le salir etc. Mais alors si c'est le cas et que le but est simplement de le discréditer, Mélenchon a réagi exactement comme il ne fallait pas réagir dans cette situation. (...) Parce que là c'est lui qui passe pour un violent, un menteur, un hypocrite, un mec qui se cache derrière son statut de privilégié..." "A la fois c'est grotesque et extrèmement inquiétant." "Un représentant doit être exemplaire, d'autant plus quand il se permet de donner des leçons de maintien et de morale à tout le monde dans le paysage. "
"Il doit être capable de garder la tête froide." (extrait d'une vidéo dans laquelle Mélenchon s'exprime) : "Nous avons tous le devoir de prononcer des paroles mesurées et réfléchies à l'égard des policiers."
Après cette virulente attaque, la parole à la défense : « On est dans une opération de police politique », s'insurge Jean-Luc Mélenchon
Le dirigeant de la France insoumise témoigne dans le cadre des affaires concernant ses assistants parlementaires et les comptes de campagne de 2017. Il est également visé par deux enquêtes préliminaires ouvertes par le parquet de Paris suite aux incidents survenus lors des perquisitions menées chez lui et au siège de son parti. Ecoutez le leader de la France insoumise à son arrivée à l'Office central de lutte contre la corruption. "Le ridicule va être du côté de ceux qui ont déployé tous ces moyens pour rien !" "L'immunité parlementaire n'est pas un privilège... (...) c'est une protection..."
"Je répondrai aux questions qu'on me pose" assure Jean-Luc Mélenchon à son arrivée dans les locaux de la police anticorruption à Nanterre. Deux jours après des perquisitions houleuses visant La France insoumise, son leader est entendu par les policiers en charge des enquêtes sur ses comptes de campagne présidentielle et sur les assistants d'eurodéputés de LFI. Jean-Luc Mélenchon : "Contrairement à ce qui a été dit hier, nous ne faisons pas d'obstruction. Depuis le début je dis la même chose. Nous demandons à être traités décemment, et aussi normalement que possible, quoique ce soit une procédure totalement extravagante."
A suivre...
Voir en ligne : https://www.agoravox.tv/IMG/jpg/tatiana-ventose-melenchon.jpg
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