Chemnitz - Récupérations politiques et fake news officielles

« Ce sont des scènes que l'on ne pensait plus jamais voir en Allemagne. 48 heures après la mort d'un Allemand de 35 ans, poignardé dans une rixe impliquant entre autres un Syrien et un Irakien, les manifestations d'extrême-droite se succèdent à Chemnitz, à l'est du pays. » C'est du Europe 1 dans le texte mais quelle est la réalité ? Un petit retour sur les faits s'impose. Mais tout d'abord hommage à Daniel Hillig : Comme on le voit sur ces images, c'est une partie du peuple Allemand qui s'est levé et non uniquement des néo-nazis mais nous y reviendrons à cette fake nevvs... Le crime D'après le bureau du procureur de la ville le crime a eu lieu le dimanche 26 août 2018 à trois heures du matin : la victime a été poignardée à plusieurs reprises après une confrontation verbale avec un groupe de migrants. Daniel Hillig, apprenti charpentier et ses compagnons auraient voulu défendre une femme attaquée par ce groupe. Cet Allemand de 35 ans s'est alors fait poignarder à mort en pleine rue et en marge des festivités organisées à l'occasion du 875e anniversaire de Chemnitz (240 000 habitants), ville voisine de la frontière tchèque. D'emblée nous pouvons recadrer : Si les circonstances des faits sont exacts il n'a pas été la malheureuse victime d'une banale rixe mais la victime d'un meurtre. « Rixe », « bagarre » sont autant de termes pour édulcorer la situation réelle. Nous avons eu la même chose avec l'histoire d'Adrien, lui aussi, « pris dans une bagarre » alors qu'il ne cherchait qu'à défendre ses amis importunés et agressés à de multiples reprises (dont l'un lui aussi poignardé). Qui se promène avec des couteaux dans la rue ou pour aller en boîte de nuit et poignarde ainsi à de multiples reprises pour un mot de travers ? Les suspects Ils sont désormais au nombre de trois. Un Syrien, Alaa S., réfugié de 23 ans. Le deuxième est un irakien Yousif A., 22 ans, également en cours de procédure pour une demande d'asile et dont les papiers d'identité irakiens présentés en novembre dernier se sont révélés être des faux, la vérification ayant pris... 7 mois ! La date limite pour le renvoyer en Bulgarie, pays responsable de son cas puisque c'est le premier de l'UE dans lequel il est entré illégalement, a expiré. A noter donc que pour une simple raison de délai trop long à authentifier les papiers, cet individu est resté sur le territoire allemand... mais heureusement Horst Seehofer, Ministre de l'intérieur, a concédé : « de tels délais et erreurs doivent être corrigés ». La police saxone recherche activement un troisième individu, Farhad Ramazan, 22 ans, irakien également et a averti le public que l'individu est probablement armé et dangereux (sans blague !). Des photos ont circulé s'agissant des deux premiers individus : on y voit l'un d'eux avec un sabre à la main... Quelle est la situation générale ? Margot, une habitante, témoigne : « Avant, il n'y avait pas de criminalité ici. Mais depuis que tous ces Syriens, ces Irakiens et ces Afghans sont arrivés, ça a complètement changé. Nos gamins se font emmerder dans la rue, moi-même j'hésite à sortir la nuit. Regardez ce qui est arrivé à ce pauvre homme le week-end dernier, je n'invente rien : c'est bien un Irakien et un Syrien qui ont été arrêtés ! », Ce témoignage est repris du Monde. Quand on se balade sur les sites allemands, on en trouve des centaines. Exploitation politique Il y a celle de Pegida et de l'AfD, indéniablement. Et puis il y a celle de la gauche laminée en ex-RDA. Tandis que Merkel consent finalement à se déplacer à Chemnitz où la colère ne retombe pas, la gauche est en train de réagir. Du moins faut-il le dire vite... C'est ainsi qu'est né "Aufstehen" (Debout), qui revendique déjà plus de 100.000 sympathisants et qui selon Sarah Wagenknecht, n'entend pas à ce stade devenir un parti de plus. Sahra Wagenknecht, une figure de la gauche (Die Linke, équivalent de la France Insoumise), ambitionne de rassembler les déçus d'une gauche fragmentée. Cette ancienne membre du Parti communiste de RDA tient un discours assez atypique. Ses prises de positions ne font pas l'unanimité mais elles détonnent dans cette gauche radicale qui se distingue par son angélisme. En 2016, après l'attentat de Berlin revendiqué par l'EI, elle n'avait pas hésité à dénoncer "l'ouverture incontrôlée des frontières". Mais il ne faut pas s'y tromper non plus : L'objectif affiché de ce mouvement est de ''juguler la montée de l'AfD", explique son mari, Oskar Lafontaine, un ex-ministre de Schröder, rien de plus. Cette gauche allemande atomisée tente désespéramment de récupérer un électorat ouvrier qui se sent trahi. Le sujet de la politique migratoire allemande n'est certes pas jugé central pour Aufstehen, mais face aux agressions à répétition, face aux attentats et aux problématiques posées par l'arrivée massive de migrants et au basculement d'une partie de l'opinion, elle est bien obligée de parler de ces sujets. On peut aussi faire le parallèle entre les pays européens avec un décalage dans le temps. En France le PCF a eu la faveur du vote populaire au sortir de la 2GM et jusque dans années 80-90 (Robert Hue signant la mort de ce parti sur le cadavre duquel Mélenchon a réussi à faire renaîtres les sociaux-traitres d'antan), époque à laquelle le vote ouvrier a basculé clairement vers le FN. Il se passe peu ou prou la même chose en Allemagne de l'est (surtout) avec la désertion du vote communiste au profit de « l'extrême-droite populiste » (pour reprendre la terminologie des médias menteurs) incarnée par l'AfD. Il va probablement se produire en Suède demain (voir cet article : d'après un sondage ils feraient 17,1% mais d'après d'autres récents 24%... nous verron bien), même si tous ces partis dits populistes peinent à accéder au pouvoir (sauf en Italie, Hongrie, Autriche, Pologne entre autres), que ce soit en Suède, aux Pays-Bas ou en France en raison de coalitions des autres formations, unies dans le déni et déterminées à poursuivre leur œuvre de destruction de leurs peuples et nations respectifs. On peut en revanche illustrer que cette gauche déforme les réalités, comme par exemple quand un des rivaux de Sarah Wagenknecht chez Die Linke explique qu'il y a eut « une chasse à l'homme » à Chemnitz, la même affirmation que Merkel et largement reprise dans la presse allemande et française. Sauf que... le Parquet Général de Saxe n'est pas tout à fait du même avis que ces politiciens : « Au vu de l'ensemble des informations dont nous disposons, les fonctionnaires n'ont découvert aucune photo ou vidéo qui soutiendrait l'existence d'une chasse anti-immigrés ». Même son de cloche chez le premier Ministre de Saxe, Kretschmer : « Il n'y a pas eu de populace déchaînée, pas de chasse à l'homme et pas de pogroms dans cette ville », a-t-il déclaré Kretschmer, critiquant ainsi également une partie de la couverture des évènements par les journalistes. Dans cette histoire, le Ministre de l'Intérieur, Horst Seehofer, a mis deux jours pour sortir de son silence suite à cet énième assassinat dont les conditions exactes restent à déterminer. Merkel et sa politique est clairement désignée comme responsable de ces morts par ses opposants, que ce soit en Allemagne ou ailleurs (Salvini notamment). Politique de récupération et médias menteurs ont travaillé de concert une fois de plus. Les mensonges médiatiques Certes il y avait bien des extrémistes à ces manifestations et on ne peut passer sous silence des actions violentes de la part d'extrémistes et d'antifas, mais d'après Brittany Pettibone, présente sur place (voir vidéo ci-après), d'après d'autres reporters également présents et d'après les images, c'était très loin d'être le profil type des manifestants lors des premiers rassemblements. La plupart arboraient des portraits géants des victimes des assassinats précédents commis par certains nouveaux arrivants. Ils avaient des fleurs et des drapeaux allemands. Des néo-nazis hooligans ont suffit pour transformer une série de manifestations légitimes de ras-le-bol en « démonstration de la haine », « péril populiste », bref une quasi nouvelle nuit de cristal. Les médias allemands, français, américains, belges et anglais n'ont eu de cesse de nous bassiner avec ce champ lexical volontairement réducteur. Qu'une partie du peuple allemand ose se questionner sur cette politique folle les fait assimiler à des nostalgiques du 3ième reich. Dans sa vidéo (voir liens plus bas), Brittany Pettibone relate qu'elle a parcouru de long en large la manifestation et n'a vu absolument aucune provocation ni violence. Elle affirme que les manifestants étaient des « allemands normaux, absolument pacifiques ». Certes, il y avait bien des politiques, comme ceux de l'AfD, mais uniquement parce qu'ils s'alarment et alertent depuis un moment déjà sur la situation en Allemagne. Elle dénonce un « mensonge » massif des MSM. Dans un des extraits on voit un dialogue mouvementé entre un manifestant et une femme journaliste. Le premier explique que sa femme et ses enfants ne peuvent même plus aller dans le centre ville sans que de jeunes gens « réfugiés » leur lancent des « ficki ficki » (signifiant, navré pour la grossièreté, « tu veux baiser ? »), bref que la situation est devenue insupportable. Un autre homme lui explique qu'il a travaillé toute sa vie, et que si lui ne paye pas ses impôts il part directement en prison mais que d'autres commettent des crimes et restent libres. L'autre homme lui demande « Savez-vous pourquoi il y a eu des émeutes dimanche ? Parce qu'un migrant est passé devant les manifestants, a craché parterre en disant « saleté d'Allemands ». Selon lui, à ce moment, les manifestants lui auraient « botté les fesses ». L'autre homme enchérit, toujours en s'adressant à la femme journaliste : « Vous inversez toujours les réalités. N'importe qui se disant révolté par se qui se passe dans ce pays [NDA : L'insécurité] et qui trouve cela inacceptable se fait traiter de nazi ! ». La journaliste prise à partie se défend mollement de ne pas être dans le déni. Un dialogue de sourds... Britanny Pettibone explique que cette séquence montre très bien selon elle que l'extrême majorité des manifestants n'étaient pas engagés dans un mouvement politique d'extrême-droite (comme seriné par les MSM), que c'étaient juste des allemands moyens simplement inquiets de la tournure que prend cette présence massive de migrants. Elle met aussi en cause l'action des antifa qui auraient barricadé une des rues aux abords du rassemblement alors que des centaines de policiers étaient présents. Toujours les mêmes techniques pour pourrir les rassemblements quels qu'ils soient... Dans la 3ième vidéo ci-dessous un autre reporter sur place fait exactement le même témoignage et parle ouvertement de « fake nevvs ». Il affirme également que les jets de projectiles ont été le fait des antifa. Voici ces deux vidéos (désolé pas de sous-titres) Alors soyons clairs, il ne s'agit pas de nier qu'il y a eu des violences, car effectivement il y en a eu impliquant notamment les supporters du club de Chemnitz et des hommes en partie masqués, a priori antifa : Il ne s'agit pas non plus de nier que ces hooligans sont des néo-nazis : Mais le mensonge consiste à assimiler TOUS les manifestants à ces individus violents et racistes. On le voit clairement dans les titres des MSM, par exemple celui-ci (Euronevvs) : « L'extrême droite défile en Saxe contre les migrants et après la mort d'un Allemand » ou encore celui de cette vidéo de l'AFP : « Allemagne : défilé des partisans de l'AfD et de Pegida ». Le mensonge c'est de présenter comme un meurtre à coups de couteau comme une simple « mort ». Cette presse subventionnée (pour ce qui est de la France) fainéante, gorgée d'idéologie, unanime, sans aucun recul désinforme ! La politologue Michèle VVeinachter en est un bon exemple. Vous pouvez la retrouver dans le « C dans l'air » d'hier (avec toujours les mêmes invités) : aucun représentant de l'AfD, aucune contradiction, un dialogue entre « experts » tous peu ou prou d'accords, tous opinant du chef aux propos de leurs complices... voici le lien pour ceux qui veulent se laisser bercer par la pensée unique. Elle ment par omission une fois de plus en parlant uniquement de « défilé de néo-nazis » et à force de le répéter cela devient une vérité. Du côté de Jean-Dominique Giuliani (Président de la Fondation Robert Schuman) ce n'est guère plus brillant : « On le voit en Pologne et en Hongrie... la sorte du totalitarisme, la pratique démocratique telle que NOUS la concevons... c'est difficile... ». Comprendre que Victor Orban ou Andrzej Duda, ce ne sont pas tout à fait des démocrates selon Giuliani, du moins tel que lui et ses amis (propagandistes euro-mondialistes qui sont les seuls à être en mesure de décider du destin des « réfractaires » lépreux sans-dents...) le conçoivent. L'Etat Français nous prépare une belle loi pour la mise en place de la Pravda. Un rapport ciblant tout particulièrement les médias russes (rien que la couverture annonce la couleur) est sorti. La rentrée sera sous le signe de la vérité officielle et la répression des réfractaires... à n'en pas douter.
Voir en ligne : https://www.agoravox.tv/IMG/jpg/Chemnitz.jpg

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