Appliquant sa politique de casse sociale, Macron reste sourd aux clameurs de la protestation populaire. Sa cote de confiance a dégringolé en quelques mois. Enfermé dans ses certitudes ultralibérales, il se croit peut-être hors d'atteinte, dans les bottes de Napoléon, à Austerlitz. A moins que ce ne soit la Berezina ou Waterloo qui l'attendent et contrarient son destin, au détour de la prochaine mobilisation des gens de la France Insoumise de Mélenchon, mais pas seulement, de la France entière ! D'autant que les affaires Benalla, son garde du corps, et Kohler, son secrétaire général à l'Elysée, ainsi que la mise en cause pour conflit d'intérêt des ministres Buzyn (Santé), Penicaud (Travail) et Nyssen (Culture), jettent un discrédit sur la moralité et la probité de ce pouvoir. Déjà, premier coup de semonce, son "beau" gouvernement se fissure avec le départ de l'emblématique ministre d'État, l'écologiste Nicolas Hulot, qui faisait pourtant si bien dans la vitrine macronienne.
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