Invité de RT France, le politologue Bassam Tahhan a estimé que le cas Benalla n'était pas une affaire individuelle. Pour lui, elle démontre que la France tend à avoir des méthodes d'« Etat voyou », aussi bien sur la scène extérieure qu'intérieure.
Réfutant le terme d'affaire d'Etat pour qualifier son cas, Alexandre Benalla assurait sur TF1 le 27 juillet : « Comme le dit mon avocat, c'est une affaire d'été. » Invité du journal télévisé de RT France le 28 juillet, le politologue Bassam Tahhan n'est pas de cet avis. « C'est une affaire d'Etat, ce n'est pas une affaire individuelle », analyse-t-il, ajoutant : « C'est une affaire de voyou. » Lire aussi : Affaire Benalla : des mobilisations prévues à Paris pour « aller chercher Macron » Appelant à ne pas isoler les frasques d'Alexandre Benalla du reste de la politique voulue par Emmanuel Macron, notamment sur la scène internationale, Bassam Tahhan estime que la France évolue depuis quelques temps vers une attitude d'« Etat voyou ». « [L'affaire Benalla] entache la police, la gendarmerie nationale, l'Elysée. Ce n'est pas digne d'un grand Etat », ajoute le politologue.
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