Jean Robin face à Piero San Giorgio : Anders Breivik a-t-il été déglingué par le féminisme ?

En décembre 2017, Jean Robin dénonçait l'idéologie "toxique" du survivaliste Piero San Giorgio. Pas rancunier, ce dernier l'a interviewé en juillet 2018, au sujet de son édition, en six tomes, du manifeste du terroriste norvégien Anders Breivik.
Durant cet entretien, fort courtois, Jean Robin émet une hypothèse quant à la raison profonde qui a poussé Breivik à commettre son geste fou, hypothèse que l'on retrouve exposée dans son avant-propos à l'ouvrage, accessible sur le site des éditions Tatamis :

« Dernière précision : aucun média français n'a à ce jour fait état de la principale raison du passage à l'acte de Breivik. Lui invoque dans son manifeste la censure des analyses anti-islam, mais ce n'est qu'une partie de la vérité. Pourquoi Breivik a-t-il tué des gauchistes et non des musulmans ? Etait-ce pour éviter toute accusation en racisme ou en islamophobie ? Clairement non, ces accusations ne font pas peur à l'auteur des massacres d'Utoya et d'Oslo. La raison est plus subtile, et évidente une fois qu'on en prend connaissance. Un livre norvégien sur Breivik est paru dans un silence assourdissant en 2012, soit un an après les massacres. Dans ce livre, on apprend que Breivik a été abusé sexuellement par sa mère dès ses premières années et qu'il a subi un traumatisme insurmontable à cause du comportement (qui relève de la psychiatrie) de sa mère. Tout cela est détaillé dans un article du Telegraph paru en 2012. La cause des massacres perpétrés par Breivik se trouve à mon humble avis ici : alors qu'il n'a qu'un an, les parents de Breivik se séparent. Le père est un diplomate norvégien, reconnu et apprécié, gagnant très bien sa vie. La mère est atteinte psychiatriquement et fait vivre l'enfer à son fils depuis sa naissance. Malgré cela, le tribunal norvégien va confier la garde de Breivik à sa mère plutôt qu'à son père, et malgré les protestations de celui-ci. Les enquêtes psychiatriques établissant clairement le problème de la mère sont mises de côté, et les juges préfèrent suivre le dogme féministe qui veut qu'une mère, même seule, même sans nul doute déséquilibrée psychologiquement, soit plus capable de s'occuper d'un enfant en bas âge que son père, même stable psychologiquement et gagnant très bien sa vie. Ainsi, on comprend mieux pourquoi Breivik, tant dans son manifeste que dans ses attentats, en veut tant au féminisme, qu'il considère comme le véritable responsable de ses malheurs et des malheurs de l'Occident. Et en effet, sans l'idéologie féministe, on peut envisager la forte probabilité que Breivik ne serait pas devenu ce qu'il est devenu, comme tout enfant ayant vécu ce qu'il a vécu le serait devenu lui aussi. Sans vouloir excuser en aucune manière ses crimes, et en les condamnant totalement à nouveau, il faut réaliser que le féminisme en particulier, et le marxisme en général, génère des conséquences dramatiques sur l'être humain, comme les esprits les moins obtus peuvent le constater depuis longtemps. »

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