Réseau pédocriminel de notables en Lituanie : l'affaire Deimentele Kedys refait surface

Un scandale pédophile en Lituanie, marqué par une série de morts mystérieuses, se propage jusqu'aux Etats-Unis. Là-bas, l'ancienne juge Neringa Venckiene a été arrêtée début février 2018. Elle a joué un rôle clé en portant à l'attention du public l'affaire dans laquelle plusieurs hauts fonctionnaires lituaniens auraient été impliqués. Les autorités lituaniennes veulent-elles empêcher la révélation d'un clan pédophile avec leur demande discutable d'extradition de la juge ? Source Retour sur cette affaire : En 2009, Deimantele avait 4 ans, et raconta à son papa comment sa maman -dont il était séparé- l'amenait voir « des messieurs appelés Andrius, Jonas et Aidas ». Là, elles se déshabillaient toutes les deux, la maman gardant ses sous-vêtements. Des fois, elle était laissée seule à l'hôtel avec eux. Dans la vidéo qui suit, elle raconte notamment à son papa comment ces messieurs mettaient leurs sexes « un peu partout », et que sa maman lui demandait d'oublier ce qui venait de se passer. Son père, Drasius Kedys, accusa son ex-femme, Laima Stankunaite, d'avoir ainsi touché 1000 euros par passe, en prostituant leur fille tous les week-ends. Ses violeurs ? Un juge, et deux magistrats. Saisie en 2009, la justice lituanienne s'est finalement retournée contre Drasius Kedys, accusé de « calomnie« . Il avait alors envoyé à de nombreuses personnalités politiques et journalistes une autre vidéo, qu'il avait aussi publié sur l'Internet, afin de dénoncer le scandale. Quelques mois plus tard, le juge était assassiné, et Drasius Kedys disparaissait. Son corps fut finalement retrouvé en avril 2010. Le procureur a estimé qu'il serait mort, ivre ; mais sa famille, et de nombreux Lituaniens sont persuadés, au vu des blessures relevées sur son cadavre, et de la tournure politico-judiciaire prise par cette affaire, qu'il aurait en fait été torturé, puis assassiné - Témoignage de la fillette : Aujourd'hui (2012), Deimantele a 7 ans, et vit chez sa tante. La justice lituanienne a décidé de redonner la garde de la fillette à… sa maman. Dans la vidéo qui suit, mise en ligne fin mars, on voit un imposant service d'ordres, et des policiers masqués, venir chercher Deimantele. Mais la fillette se débat, et crie : elle a trop peur de retourner chez celle qu'elle accuse de l'avoir vendu à des pédophiles. La tentative de récupération a échoué. De nombreux Lituaniens campent en effet 24h/24 autour de la maison où Deimantele s'est réfugiée, afin d'empêcher la police de la rendre à sa maman, qui aurait reçu de nombreuses menaces de mort, qui accuse sa fille d'être victime d'un lavage de cerveau, et que la justice lituanienne aurait prévu d'expatrier lorsqu'elle aura récupéré Deimantele, afin de les protéger. Les manifestants qui campaient 24h/24 autour de la maison où avait trouvé refuge la petite fille qui avait accusé sa maman de l'avoir prostituée n'ont finalement pas empêché des dizaines de policiers anti-émeutes de venir l'exfiltrer, de force et contre sa volonté, pour la rendre à sa maman... Deimante Kedyte avait 5 ans lorsqu'elle raconta à son papa comment sa maman -dont il était séparé- l'emmenait tous les week-ends voir des messieurs qui mettaient leurs sexes « tout partout ». Les « messieurs » ? Un homme politique, et un juge, notamment. Mais la justice lituanienne refusa d'interroger les suspects, préférant accuser Drasius Kedys, le père, d'avoir rendu public, sur le Net, cette sordide affaire de pédophilie présumée. Dans la vidéo qui suit, datée du 17 mai 2012, on voit plusieurs dizaines de policiers expulser, un par un, les manifestants faisant le piquet de grève autour de la maison afin d'empêcher la police de venir embarquer l'enfant. D'autres partent les yeux embués, comme s'ils avaient été aspergés de gaz lacrymogènes. Un escadron de policiers anti-émeutes en tenue de robocops arrive ensuite en renfort, afin de repousser les manifestants expulsés, et de faciliter l'extraction de ceux qui protègent encore la maison, et donc l'enfant. Pendant ce temps-là, à l'intérieur de la maison, les représentants des services de protection de l'enfance, entourés de policiers, tentaient d'expliquer à la petite fille que ce n'était pas sa faute, qu'un jour, quand elle sera adulte, elle aura le droit de décider où et avec qui habiter, mais que pour le moment, elle devait retourner vivre avec sa maman, ce à quoi la petite fille répondait, obstinément, qu'elle voulait rester vivre avec sa tante et ses grands-parents, et qu'elle refusait de partir (voir la poignante retranscription). Associated Press rapporte que 39 personnes ont été arrêtées par la police anti-émeutes, et incarcérées, à l'occasion de cette exfiltration. Andrius Kubilius, premier ministre lituanien, a défendu l'opération policière en expliquant que si de nombreux Lituaniens étaient opposés à cette exfiltration, les lois et la Constitution de la Lituanie devaient être respectées. La vidéo de l'exfiltration ayant commencé à tourner, une manifestation s'est tenue dans la foulée à Vilnius, devant la résidence de Dalia Grybauskaite, la présidente lituanienne, qui avait plusieurs fois expliqué vouloir d'abord et avant tout défendre les intérêts de l'enfant, et que tout recours à la force serait exclu. L'affaire est largement couverte par la presse lituanienne, plusieurs sites web lui sont dédiés (kedys.lt oplithchild.org, oplithchild1.blogspot.fr), et des dizaines de messages, sur twitter, relaient l'opération #OpLithChild lancé par Anonymous et qui, à l'instar des manifestants, donnent raison à l'enfant contre sa maman. Cette dernière avait de son côté lancé un site web pour réclamer qu'on lui rende sa fille, et un autre pour donner sa propre version des évènements, et a confié à des journalistes une vidéo tournée dans la voiture avec sa fille pour montrer comment elles s'entendraient bien (si quelqu'un pouvait la traduire…). Comme je l'avais déjà écrit, on ne saura peut-être jamais qui, dans cette histoire, dit la vérité. On peut cela dit s'étonner de l'absence de prise en compte de la parole de l'enfant et des accusations de son père et, a contrario, de la violence institutionnelle, administrative et policière avec laquelle la petite fille a finalement été rendue à sa maman. Jonas Furmanavicius (le juge abattu par le père) Drasius Kedys est mort à 38 ans, les bras croisés sur la poitrine, une importante coupure lui barrant le visage de la racine des cheveux à la pommette, le corps couvert de bleus. Les autorités lituaniennes pensaient enterrer en secret cet homme d'affaire érigé en héros le 9 octobre 2009, pour avoir abattu sa belle-soeur et un juge, à qui il reprochait d'avoir transformé sa fille et sa nièce en jouets sexuels. Cela n'a pas été possible, parce que la soeur de Drasius Kedys le recherchait dans toutes les morgues et l'a retrouvé dans un casier anonyme. Drasius Kedys a été retrouvé le 17 avril 2010 à seulement 30 kilomètres de chez lui. Le procureur en charge du dossier n'a curieusement relevé aucune trace de violence et conclut à une mort naturelle. Il serait mort ivre, étouffé par le contenu de son estomac qui lui serait remonté dans la gorge, selon la version officielle. Tout le peuple lituanien croit à un meurtre. Un meurtre très commode pour limiter les procédures sur les violations du droit international, qui mènent les gens à des actes désespérés. Drasius Kedys reprochait à la justice lithuanienne, à ses services sociaux et aux dits organismes de la protection de l'enfance, d'avoir nié la situation de danger pour sa fille de quatre ans durant un an. Il avait publié sur Internet, des vidéos de la petite Deimantele, qui expliquait en détail la manière dont sa mère la louait à des personnalités locales, dont à un juge, en lui disant de leur demander « plus de sexe ». L'enfant a accusé sa maternelle de complicité, et de louer sa propre fille aussi. Les violations graves et persistantes des droits fondamentaux de ces enfants, conjoints aux meurtres spectaculaires, avaient suscité des manifestations dans toute la Lituanie. La nouvelle a largement été censurée dans les pays qui font usage de ces pratiques, pour maintenir la stabilité de leur gouvernement. Cinq mille personnes sont venues rendre un dernier hommage à Drasius Kedys le 24 avril. La presse francophone n'a parlé de vieux dossiers de curés pédophiles, pour mieux cacher le sujet brûlant qui devait être entendu par le Parlement Européen deux jours plus tard. Le 26 avril, la Fondation Princesses de Croÿ et Massimo Lancellotti présentait en effet une pétition sur ces pratiques, qui ont été opérées à travers l'Union Européenne dans le cadre des 88'539 dossiers connexes au réseau pédocriminel Zandvoort. La pétition a été maintenue ouverte, mais cela n'a pas gêné la justice lituanienne pour attribuer une virginité virtuelle à la mère maquerelle. Un tribunal a ordonné que Diamantele soit enlevée de force et d'urgence à ses grands-parents, chez qui elle était pour le temps de l'hospitalisation de sa tante paternelle qui en avait la garde, pour la rendre à la mère. Il s'agit une fois de plus, d'une violation grave des lois internationales, qui interdisent de confier un enfant à un parent présumé abuseur. Aucun tribunal n'était supposé considérer rendre Diamantele à sa mère avant l'échéance du recours à la Cour Européenne des Droits de l'Homme. Des centaines de personnes se sont rassemblées autour de la maison de la mère pour protéger l'enfant. Le comportement de la Lituanie fait apparaître à quel point la Présidente de la Commission des Pétitions a eu raison de maintenir ouverte la pétition sur les violations systématiques du droit fondamental dans le domaine de la pédocriminalité organisée. Espérons que l'Europe puisse nous aider. Voyez "Le Fichier de la Honte" de Karl Zéro et Serge Garde, qui parlent du dossier sur lequel cette pétition est basée. La censure saute sur l'affaire Zandvoort pour la première fois en 22 ans. Ce dossier, de 88'539 photos de crimes réels, a aussi été classé en donnant systématiquement la garde des enfants aux parents abuseurs ou en les placant dans des institutions, parce qu'il rouvrait trop de scandales susceptibles de déstabiliser l'Etat. Cette pratique permet d'assurer un lavage de cerveau à ces enfants, pour prévenir qu'ils ne portent plainte à leur majorité.Tous les jours, un tribunal interdit les contacts d'un de ces enfants avec ceux susceptibles de leur faire comprendre que ce qui est arrivé n'était pas normal. Mais ici, à l'Ouest, personne ne se rassemble pour le protéger. Les parents n'ont qu'à pleurer. Sources : http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2012/04/06/un-scandale-pedophile-enflamme-le-net-et-anonymous/ http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2012/05/19/le-scandale-pedophile-rebondit-en-lituanie/ http://fondationprincessedecroy.morkhoven.org/001-DRASIUS_KEDYS_censure_sur_un_meurtre_politique____fr.htm
Voir en ligne : https://www.agoravox.tv/IMG/jpg/OE3dTjv9-FxL-FqUlFYUANLT8_500x333.jpg

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