Juliette (étudiante bloqueuse à Tolbiac) justifie les "AG en non-mixité raciale et de genre"

Juliette, 19 ans, étudiante en histoire et en droit à Tolbiac, justifie sur LCI, le 20 avril, la tenue d'assemblées générales interdites aux hommes blancs. Elle estime que les femmes et les minorités visibles (les "racisés") ont besoin d'être entre elles, sans la présence de l'oppresseur potentiel (le mâle blanc), pour s'exprimer librement. Interrogée par Robert Ménard sur le racisme anti-blanc, elle rétorque : "Il n'y a pas d'oppression des racisés envers les Blancs, dans notre société, qui soit systématique. (...) Le racisme antiblanc est une invention, il n'existe pas."
Autres extraits de l'émission : Les femmes, pour parler librement de l'oppression des hommes, ont donc besoin d'exclure les hommes. Les racisés (selon la terminologie à la mode), pour parler librement de l'oppression des Blancs, ont besoin d'exclure les Blancs. Finalement, rien de très différent de ce qui se passe depuis soixante ans aux réunions du groupe Bilderberg, où les puissants, pour parler de leurs desseins en toute liberté, ont besoin d'exclure le peuple et les journalistes consciencieux (dont le regard pourrait brider leur parole). « La franchise est la règle du jeu », expliquait en 2003 le Belge Etienne Davignon, qui présidait le comité d'organisation. « Elle est possible car on est discret. » D'ailleurs, à Bilderberg, « c'est très blanc, très Wasp, et on assume », n'hésitait pas à dire un participant français. L'entre-soi pour se sentir bien et parler franchement, rien que de très banal en somme. Mais que nous sommes loin, avec de tels agissements, de notre "vivre-ensemble" tant vanté ! De cet idéal qu'on aurait vite fait de renommer hypocrisie...
Voir en ligne : https://www.agoravox.tv/IMG/jpg/Juliette_Menard_racisme.jpg

Source