Etant donné que vous ne le verrez dans aucun grand médias, nous vous le proposons ici.
À prendre, comme d’habitude, avec recul et esprit critique, cela fait partie des guerres de propagande…
Transcription des débats entre les ambassadeurs à l’ONU sur la Syrie, le 9 avril 2018 :
M. Nebenzia (Fédération de Russie) : Si vous imaginez, Monsieur le Président, que le sujet de ma présente déclaration me procure du plaisir, ou qu’il me plaît de prononcer de longs discours, vous vous trompez. Malheureusement, la situation est telle que j’ai beaucoup de choses à dire aujourd’hui. Et vous allez devoir m’écouter. Nous remercions M. De Mistura [Envoyé spécial du Secrétaire Général de l’ONU pour la Syrie] et M. Markram [Directeur et adjoint du Haut Représentant aux affaires de désarmement] de leurs exposés. La Fédération de Russie a demandé la convocation de la présente séance au titre du point de l’ordre du jour intitulé « Menaces contre la paix et la sécurité internationales » parce qu’elle est profondément alarmée par le fait qu’un certain nombre de capitales – à commencer par Washington, que Londres et Paris suivent aveuglément – prennent volontairement une direction visant à exacerber les tensions internationales. Les dirigeants américains, britanniques et français, sans fondement et sans se préoccuper des conséquences, ont opté pour la confrontation avec la Russie et la Syrie et poussent d’autres pays à suivre leur exemple. Ils ont un grand nombre de cordes à leur arc – diffamation, insultes, rhétorique belliqueuse, chantage, sanctions et menace du recours à la force contre un État souverain. Ils profèrent des menaces éhontées contre la Russie, et le ton qu’ils ont adopté a dépassé les limites du permissible. Même durant la guerre froide, leurs prédécesseurs ne s’étaient pas exprimés de manière aussi grossière à propos de mon pays. Et puis quoi encore ? Lire la suite