Source : Paul R. Pillar, Consortium News, 11-062017
Le soutien du Président Trump au blocus saoudien frappant le Qatar – et son insulte envers l’Iran après qu’il a subi une attaque de l’EI – révèle un penseur dangereusement creux désireux de jeter de l’huile sur les feux du Moyen-Orient, comme l’explique l’ancien analyste de la CIA Paul R. Pillar
Cet « OTAN arabe » n’a pas duré longtemps, n’est-ce-pas ? La rupture avec le Qatar de la part de certains de ses frères arabes, y compris ses voisins les plus proches, est remarquablement complète, incluant une rupture des relations diplomatiques ainsi qu’un embargo économique et sur les transports sur les transports. Elle reflète des divisions aiguës, non seulement au sein du monde arabe, mais même au sein de la demi-douzaine de monarchies qui constituent le Conseil de coopération du Golfe (GCC).
Le Président Trump serre la main du vice-prince héritier et ministre de la Défense saoudien Mohammad bin Salman le 20 mai 2017. (Capture d’écran de Whitehouse.gov)
La rupture est une réfutation éclatante de la notion, qui était un leitmotiv du récent voyage du Président Trump dans la région, selon laquelle les lignes de conflit significatives dans cette région peuvent être réduites à quelque grandiose opposition simpliste comme le mal contre le bien, les Chiites contre les Sunnites, ou l’Iran contre tous les autres.Lire la suite
Source