Paul Kagamé, président à vie du Rwanda, dont le pouvoir s'appuie sur la rente du génocide déclenché dans des circonstances très troubles, est toujours en quête de reconnaissance internationale afin de faire taire les rumeurs sur l'illégitimité du régime rwandais en place depuis 2 décennies, d'où cette visite au Vatican où le président rwandais comme à son habitude se pose en victime et vient encore quémander des excuses : Le pape François toujours complaisant en matière de méa culpa, n'hésite pas à consentir à la demande son hôte, détail intéressant, de majoritairement catholiques, les Rwandais se tournent de plus en plus vers les églises évangéliques. L'insistance du président rwandais est d'autant plus compréhensible que la version historique du génocide qui l'a amené au pouvoir souffre de très nombreuses zones d'ombre qui pourraient se révéler très embarrassantes pour la légitimité de ce dernier, ainsi l'historien Bernard Lugan nous expose les éléments essentiels qui mettent en doute tout le discours officiel sur les causes du génocide. A l'instar de Bernard Lugan mais davantage en tant qu'homme de terrain, le capitaine Paul Barril conteste gravement la version officielle de l'assassinat de l'ancien président rwandais Habyarimana et pointe très nettement du doigt la responsabilité du FPR (front patriotique rwandais dirigé à l'époque par Paul Kagamé) dans l'attentat ayant abattu l'avion présidentiel en 1994, lequel fut le point de départ du terrible génocide puis de la prise de pouvoir par le FPR. Doit on en conclure que le président Kagamé aurait ourdi une machination diabolique en vue de s'emparer du pouvoir ? Mais alors à quoi riment désormais toutes ces manifestations de repentance si le principal responsable de ces crimes non seulement n'est pas inquiété mais fait même l'objet d'honneurs de toutes parts ?
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