[No News] La fausse “fausse affaire des trois millions évanouis” de Macron

Des nouvelles de l’enquête sur le patrimoine Macron, nous permettant d’analyser la qualité du travail des journalistes…
Pour mémoire, le billet original sur le patrimoine de Macron est là, ses ordres de grandeur sont confirmés par l’étude de son ISF.

I. Emmanuel Macron dans La Croix

Source : La Croix, 12 mars 2017

Comment comprendre qu’après avoir gagné beaucoup d’argent chez Rothschild, vous ne déclariez qu’un patrimoine financier de 200 000 € ?
Emmanuel Macron : Comme banquier d’affaires, j’avais le statut d’indépendant. J’ai donc payé, sur le montant brut de ma rémunération, des cotisations sociales patronales, salariales, puis l’impôt sur le revenu. Ces cotisations ont augmenté et frappé mon dernier revenu de référence, au point que je ne gagnais plus assez pour payer mes impôts !
La même année, j’ai en effet à la fois divisé ma rémunération par quinze (en quittant la banque Rothschild pour l’Élysée en 2012, NDLR), tout en expérimentant les engagements fiscaux du président de la République…(sourire). Par ailleurs, j’ai procédé à des travaux dans la maison de famille de mon épouse, partiellement financés par des emprunts bancaires qui ont tous été déclarés, en 2011 et 2012. Tout cela est connu de la Haute Autorité de la vie publique, qui aurait transmis au parquet depuis longtemps si elle avait relevé un problème.

1ère remarque (bleu) : Comme les gens maîtrisent mal les ordres de grandeur sur de grandes sommes, on voit que la tactique numéro 1 consiste à utiliser l’argument, réel, des impôts. Voici une estimation qui devrait être assez proche de la réalité des flux annuels pour M. Macron (en considérant que tous les revenus 2012 sont tous perçus en 2012 etc.) (source) :


Donc sur ses revenus, M. Macron paye des impôts (3e colonne), on a donc ses revenus nets ; j’ai ensuite estimé le montant de ses annuités d’emprunts au Crédit Mutuel (5e colonne), pour trouver le revenu réel qu’il avait à disposition (avant-dernière colonne).
Sur ses 3 millions d’euros de revenu imposable, M. Macron a donc payé environ 1,2 M€ d’impôts, très bien. On voit en effet qu’il a plus de 400 k€ d’impôts à payer en 2013, alors que ses revenus ont fortement chuté à 160 k€, donc oui, le pauvre doit payer en 2013 bien plus d’impôts que ce qu’il gagne à l’Élysée : il perd 275 000 € en 2013, avant même de payer ses annuités d’emprunt. (l’Express 15 mai 2013) :

Toi aussi, laisse traîner ton avis d’imposition à six chiffres au boulot…

Mais on soulignera que ceci n’est que la conséquence qu’à ce moment-là il a gagné NET D’IMPOTS 2 100 000 € !
Une fois tous ses impôts payés, il lui reste 1,8 M€, et une fois ses annuités d’emprunt payées, il lui est resté environ 1 600 000 € de disponible.
C’est exactement ce qu’on sait depuis le début (JDD 19/02) :

Il est donc assez honteux que des journalistes produisent ce genre de titre d’article au lieu d’enquêter :

Du coup, je me pose une question qui n’a pas été éclaircie : a-t-il payé l’ISF en 2011 et 2012 ?
2e remarque (vert) :
Il serait intéressant de comprendre les motivations d’une personne qui accepte de quitter un poste d’associé-gérant chez Rothschild au bout d’un an et demi, en ayant gagné 2,5 M€ et presque tout dépensé, pour aller gagner 15 fois moins ! Quel était le plan ? Juste l’amour du service public ? Probablement…

On notera la vision de Macron sur les conflits d’intérêts, dans le même numéro de La Croix :

Je ne suis pas en faveur de l’interdiction du passage des fonctionnaires vers le secteur privé car cela pourrait créer un problème de recrutement dans la haute fonction publique – on ne souhaite pas forcément servir l’État toute sa vie. Je suis en revanche pour durcir les règles de retour (après un passage dans le privé ou en politique, NDLR) dans la fonction publique. Il faut réduire ce droit au retour à cinq ans au lieu des dix actuels.”

Que des énarques, dans le public, deviennent banquiers dans le privé, puis reviennent à l’Élysée participer au torpillage de la loi de séparation bancaire, pour enfin démissionner pour repartir dans le privé (bientôt chez Rothschild de nouveau ?), cela ne semble pas lui poser problème…
J’ai donc une autre question pour M. Macron : Envisage-t-il un jour de retourner chez Rothschild ou dans le secteur bancaire si la politique ne marche pas ? N’y voit-il aucun problème ?
3e remarque (jaune) :
On apprend une chose intéressante : il a fait des travaux dans la maison de sa femme, partiellement “financés par des emprunts bancaires”.
Or, on savait que M. Macron, qui était déjà endetté à l’époque d’environ 850 k€ pour sa résidence principale n’avait pas remboursé son emprunt, mais, au contraire souscrit un autre emprunt pour les travaux de sa résidence secondaire pour 350 000 € :

La somme était déjà assez incroyable vu l’état patrimonial du couple, mais là, on apprend qu’en plus il en a payé de sa poche en plus ! Mais on en reparlera plus loin.
Quoi qu’il en soit, on n’est toujours pas avancé sur le rythme de dépenses de M. Macron, qui semble bien gargantuesque…

II. Enquête Le Figaro 

Source : Le Figaro, 15/03/2017. très bonne enquête (suite au fait qu’Anticor a saisi la HATVP) qui aboutit aux mêmes conclusions que moi…

Trois zones d’ombre
Dans sa lettre adressée à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, Anticor soulève trois questions principales:
1) «Comment peut-il se faire qu’après avoir eu en 2010-2013 des revenus supérieurs à 3.000 000 €, sa fortune déclarée en 2014 n’ait été que de 156.160 €?»
2) «Comment peut-il se faire qu’il n’ait eu en 2014 que 56.254,41 € sur son compte courant alors que plus de 3.000.000 € y avaient été crédités durant les trois années précédentes?»
3) «Enfin, où est passé le portefeuille lui ayant permis de toucher 561.582 € de revenus mobiliers en 2011-2012, car il n’apparaît pas dans sa déclaration de patrimoine?»

Des incohérences et des «bizarreries»
Contactés par Le Figaro, deux avocats fiscalistes ont accepté de se pencher sur les questions soulevées par Anticor. Tous deux relèvent des incohérences et des «bizarreries» dans la déclaration d’intérêts d’Emmanuel Macron.
Sur les 3 millions d’euros qu’il a gagnés entre 2010 et 2013, Emmanuel Macron a certes payé des impôts. «Sur les 3 millions, environ 1,4 million est parti en impôts», estime l’avocat fiscaliste Stéphane de Lassus. En théorie, il reste donc 1,6 million d’euros à Emmanuel Macron. Bien loin des 156 160 euros qu’il a déclarés. «Au bout du compte, il apparaît en effet comme très pauvre. Ce n’est pas très clair et c’est quand même bizarre d’avoir aussi peu», estime Stéphane de Lassus. Emmanuel Macron a souscrit un prêt de 350 000€ (en novembre 2011) pour faire des travaux dans la résidence secondaire de sa femme puis un autre prêt de 600 000€ (en septembre 2012) pour refinancer le prêt d’achat de sa résidence principale. En souscrivant ces prêts, il n’a donc pas «puisé» dans le 1,6 million qu’il lui restait. «Où est donc passé l’argent restant?», s’interroge Stéphane de Lassus.
Même son de cloche chez Jean-Philippe Delsol, avocat fiscaliste et président de l’IREF (Institut de recherches économiques et fiscales): « Je pense qu’il y a un loup. On ne peut rien à dire avec certitude mais c’est incohérent et il n’est pas clair », explique-t-il. Avant d’ironiser: «Peut-être qu’il a tout dépensé mais alors il faut beaucoup dépenser!». Jean-Philippe Delsol précise: «Il peut aussi avoir tout économisé mais dans ce cas-là, ça devrait figurer dans sa déclaration». Selon les deux avocats, ces incohérences devraient déclencher un contrôle de l’administration fiscale.
Concernant les revenus de capitaux mobiliers qu’il a perçus (561.582 euros au total), les deux avocats estiment que ce sont probablement des distributions de dividendes de la banque Rothschild. Cette forme de rémunération étant souvent utilisée dans le secteur bancaire.

Hélas, on n’est pas plus avancé…

III. Enquête Valeurs actuelles 

Valeurs Actuelles ayant enquêté, va-t-on enfin savoir ? Réponse dans le numéro du 16/03, l’équipe de campagne de Macron leur ayant répondu :


Bon, ok : impôts + travaux + “le pôv s’est appauvri par la politique” (non ! Il s’est appauvri par ses dépenses ahurissantes ; la politique a simplement fortement diminué ses revenus, nuance)
Je ne comprends pas qu’on puisse avoir quelqu’un dire “vous dites n’importe quoi, cela ne correspond à aucune réalité” – et ne pas demander “mais quelle est la réalité de la dépense quotidienne alors ?”…
Bref, la face cachée reste cachée…

IV. Yann Moix va-t-il y arriver chez Ruquier ?

Je dédie ce passage de “On n’est pas couché” recevant , porte-parole d’Emmanuel Macron au grand Pierre-Emmanuel Barré, on comprendra facilement pourquoi…

On notera déjà l’arnaque du “Emmanuel Macron a publié sa déclaration de patrimoine”, “il joue la TOTALE TRANSPARENCE et c’est le seul candidat qui fait ça” (1’30), alors que c’est la HATVP qui l’a fait, vu que c’est désormais une obligation quand on devient ministre. Hamon a fait la même chose d’ailleurs, Fillon aussi, et on aura celle des autres candidats à la fin du mois…
Et zou, les éléments de langage pour noyer le poisson :
“Ce n’est pas un homme d’argent” (1’37)
“il a divisé par 10 son salaire” (1’42)
“il a fait des travaux au Touquet” (3’35)
Bravo à Yann Moix à 3’36 : “On parle de quelqu’un qui a dépensé 1,5 M€ en 2 ans” (soit 2 000 € par jour), c’est exactement ça. allez, disons en 1,2 M€ en 2,5 ans, ça fait plus d’un Smic par jour en effet…
A 3’58, attaque classique à la Cahuzac “C’est malhonnête” de poser la question…
Bref, on voit pour le 357e fois que “faire de la politique autrement”, c’est simplement “avoir d’autres personnes identiques pour faire la même politique”…
On soulignera le fabuleux “Merci d’avoir répondu” à la fin… Oui, merci pour ces lumières Christophe Castaner, du vrai député PS à l’ancienne :

Au fait, vu au passage chez Ruquier (merci à l’Obs, groupe Le Monde):

Tout va bien avec la presse

V. Gros moquage du JDD

Et nous avons donc eu ce 19 mars le JDD (Groupe Lagardère), revenant pour la 3e fois sur le patrimoine Macron, avec aujourd’hui Laurent Valdiguié en pompier tentant d’éteindre l’incendie – le titre “Circulez, y’a rien à voir” est un poème :

Chapeau bas. Analyse !

5-1/ L’action magique à 16 €

La première partie porte sur un point accessoire, dont j’ai parlé dans ce billet, sur Rothschild : où sont les actions qui procurent 560 000 € de dividendes à Macron. Le JDD analyse :

Et en effet, j’ai montré que c’est l’action Rothschild qui permet ça, mais elle est achetée et vendue 16 euros :

Un vrai problème fiscal que ces cessions / donations déguisées…

Or, le JDD met en rouge, tranquillement, qu’on voit “le dividende d’une action sans valeur” – 560 000 € en deux ans !!!!
SANS VALEUR ? Et c’est là qu’il y a un vrai sujet fiscal à mon sens (amis fiscalistes, votre avis est le bienvenu), qui n’est pas lié à Macron (c’est pour tous pareil), ni même à Rothschild (c’est le cas dans d’autres banques d’affaires) : on ne peut soutenir sérieusement qu’une telle action est sans valeur ! Elle a au contraire une valeur de plusieurs millions d’euros, à l’évidence, pour avoir une vision honnête du patrimoine…
Parce que sinon, moi, je veux bien faire une offre aux associés de Rothschild sur leur action à 16 € : pas 17 €, non, pas 18 €, non, pas 20 €, non, pas 25 €, pas même 30 €, mais, ATTENTION – le chèque est prêt, je ne plaisante pas :

TRENTE-DEUX euros, oui, je dis bien 32 €, le double de la “valeur” ! Mais je n’en prendrai qu’une, deux à la rigueur, donc faites vite, il n’y en aura pas pour tout le monde

P.S. Je reste quand même dubitatif. On avait vu dans ce billet que M. Macron possédait 20 actions de la société Financière Rabelais (Source)  à 18 610 € chacune, je pensais que l’argent venait de là…
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Mais passons, et revenons au patrimoine de M. Macron : avec quelques nouvelles informations :

D’abord, on notera la technique éculée de manipulation : “tu penses comme le FN”.. Le journaliste met donc Philippot en avant (bravo pour la pub) pour le SMIC par jour, sachant que ce même journaliste qui prétend avoir “résolu l’affaire” n’a absolument aucune idée du chiffre réel…En revanche, on apprend ça :

Ah, VOILA ENFIN quelques informations. Quatre en fait, que nous allons détailler.

5-2/ 1 500 000 € de gains nets d’impôts en 2 ans

Première ligne, il a bien gagné en net 1,5 million d’euros en 2011-2012 ; on le savait, mais là, c’est très clair.

5-3/ 500 000 € de travaux dans la maison de sa femme au Touquet


En 2011, rappelons que M. Macron doit environ 850 000 euros pour son appartement parisien.
Et donc, quand il touche le pactole, il ne rembourse pas le crédit, mais décide de faire la bagatelle de 500 000 euros de travaux dans la maison de sa femme, où ils vont certains week-ends..
J’avoue que je ne savais pas trop qu’on pouvait faire 500 000 € de travaux dans une maison – mais je ne suis pas du métier… On apprend ici ceci :

Ça fait quand même cher la lampe…

… ou la cuisine équipée (Source)

Petit souci, vous notez que le JDD ne précise pas que la majorité des travaux ont été financés avec un crédit de 350 000 € (1ère ligne) :

Ainsi, M. Macron n’a a priori payé cash que 150 000 € de travaux…
Je rappelle aussi que :
1/ c’était la maison du père de Madame Macron, qui ne frisait en rien l’indigence. Il ne devait pas vivre dans une ruine ;
2/ ils ont estimé cette maison (appelée Monejan) après les travaux à 1 200 000 € avant de se faire (un peu) redresser par le fisc.
On reste donc un peu dubitatif sur ces estimations…
Ceci étant, une des explications de cette frénésie est peut-être l’ambition de M. Macron au Touquet – où il a cherché à se faire élire maire à 30 ans, sous l’étiquette UMP, comme le rappellent les Inrockuptibles…

Déjà, la folie des grandeurs… ?

5-4/ 250 000 € de travaux dans son appartement parisien ??

Le JDD annonce donc 250 000 € de travaux de plus dans l’appartement parisien de M. Macron.
Et là, il y a encore un problème.
Passons sur le fait qu’une personne endettée de 850 000 € fasse 750 000 € de travaux dans 2 maisons, pourquoi pas.
Mais en 2014, M. Macron a annoncé à la HATVP seulement 70 000 € de travaux dans cet appartement :

et à ce moment-là, il n’a que 270 000 € de placements financiers :

Alors, se posent de nouveau des questions :

  • Quand ont été réalisés ces 250 000 € de travaux ?
  • Ils s’ajoutent ou comprennent-ils les 70 000 € annoncés ?
  • S’ils ont lieu avant 10/2014, pourquoi ne sont-ils pas annoncés dans la déclaration ?
  • S’ils ont lieu après 10/2014,
    • en quoi consistent-ils, et dans quel but sont-ils réalisés, vu que l’appartement est mis en vente en 2015 ?
    • comment sont-ils financés, avec en tout et pour tout 270 k€ de produits financiers en banque ? Est-ce bien raisonnable ?

Mais en fait, le plus gros problème est que cela rend insoluble le prix de cet appartement :

  • acheté 890 000 € en 2007 ;
  • avec 70 000 € de travaux avant 2014 puis 180 000 € (ou 250 000 €) ensuite ? ;
  • estimé par Macron 935 000 € en 2014, avant les autres travaux (?) ;
  • vendu 980 000 € en 2016 ;
  • alors que l’immobilier dans ce quartier a augmenté de +33 % entre 2007 et 2016.

Moi, je ne sais pas faire… Même s’il a “acheté cher”… (Le Canard enchaîné 01/06/2016)

Il est urgent enquêter sur l’identité du vendeur de 2007, même si on voit mal pourquoi quelqu’un d’aussi pauvre que Macron en 2007 paierait aussi cher son appartement.

5-5/ “Un grand train de vie”

Je remets le JDD :

On a donc l’aveu qu’il a mené “un grand train de vie”, ce qui rejoint ce que disait son porte-parole le mois dernier dans le même journal :

Et donc pour le train de vie, on aurait donc : 1 500 000 € – 150 000 € (Travaux hors emprunt au Touquet) – 250 000 € (Travaux à Paris – mais je reste dubitatif) = 1 100 000 € – 100 000 € d’annuités d’emprunts = 1 000 000 € dilapidés en 2 ans et demi, cela fait 1 100 € dilapidés par jour, soit un SMIC par jour
Bref, chez Macron :

P.S. vous aurez enfin noté les mêmes éléments de langage dans le JDD (il s’est appauvri – oui, on l’a bien vu, mais en claquant 1 Smic par jour, pas à cause de la politique, pour une raison évidente : il est déjà à patrimoine négatif -ou presque- le jour de sa nomination en tant que ministre en 2014).

VI. Questions simples à poser à Macron

Macron a annoncé qu’il était le candidat des classes moyennes et populaires :

C’est encore mieux en vidéo :

Amis journalistes, il semble donc important de lui poser les bonnes questions – parce que cette affaire commence à être ridicule…
D’abord, cette histoire se résoudrait facilement si vous demandiez à “M. Transparence” de bien vouloir remplir ceci, on aurait la réponse (au pire juste la dernière colonne) :

21 chiffres, même en ordre de grandeur, cela n’est pas infaisable – ce sont des calculs qu’il a forcément réalisés chaque année pour voir s’il était assujetti à l’ISF…
Les questions les plus importantes à poser à M. Macron sont donc :

  • combien a-t-il dépensé en moyenne par jour hors travaux en 2011 ainsi qu’en 2012 ? ;
  • a-t-il fait 250 000 € de travaux dans son appartement parisien ; quand ? ; explications par rapport à la déclaration HATVP et aux prix d’achat et de vente ;
  • en quoi ont consisté les 500 000 € de travaux au Touquet et les 250 000 € dans l’appartement parisien ; a-t-il les factures ?
  • a-t-il bien acheté, comme il l’a indiqué, une voiture d’occasion de 40 000 € à 28 ans, ce qui représentait sa paye annuelle ; comment l’a-t-il payée ?
  • a-t-il payé l’ISF en 2011 et 2012 ? Si non, pourquoi ? (avec des explication chiffrées) ;
  • a-t-il eu à intervenir dans des affaires directes ou dans un des secteurs d’activité d’Henri Hermand à son avantage ? ;
  • envisage-t-il un jour de retourner chez Rothschild ou dans le secteur bancaire, si la politique ne marche pas ?  N’y voit-il aucun problème ?

En bonus, je vous recommande cet article d’Emmanuel Levy dans Marianne sur la prix d’ami que Macron à payer pour démissionner de la fonction publique, dans laquelle il est resté moins de 7 ans…

VII. La Team Macron

Dernier point.
Il faut croire que ces questions ont sacrément dérangé la “Team Macron”,  équipe de campagne de M. Macron :

qui a tweeté ceci à propos de mes articles sur Macron :




C’est là où on se demande s’ils sont encore dans la même dimension que nous, ne reconnaissant même pas la réalité de leur propre dépôt au greffe du Tribunal de commerce :

Dans ces conditions, face à des gens ne répondant pas aux questions simples et assez normales que je pose (quitte à démontrer que je me trompe – même si je ne suis sûr de rien), et qui me diffament publiquement en retour, je vais demander rapidement conseil à mon avocat sur la meilleure conduite à tenir…

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