Officiellement, le candidat François Fillon bénéficiera donc du soutien unanime des siens, sans plus de mauvais playtex pour laisser tomber. Me revient en tête un mot de Voltaire, élégamment conté par Jean-Nicolas-Marie De Guerle : Dans certain cercle assez galant,
Certaine dame fort coquette
Allait chantant,
Papillonnant,
En débitant
Mainte sornette.
L'espiègle, comme une autre, avait été jeunette
Un demi-siècle auparavant.
Vieille, laide et coquette ! autant
Vaudrait, ma foi, singe en cornette.
Un gros chanoine, aux yeux dévots,
Du vénérable sein de la Vénus antique,
Lorgnait en tapinois les vieux débris jumeaux,
Qu'agitait avec art maint soupir méthodique,
Sous la gaze trop véridique.
Fripon ! dit l'éternelle, où vont vos regards ?
Ces petits coquins-ci feront damner votre âme.
Voltaire l'entendit :
Petits coquins, madame,
Dites plutôt de grands pendards. Bref, pour Les Républicains aussi, il faut sauver les appas rances, perinde ac cadaver *... * Perinde ac cadaver in omnibus ubi peccatum non cerneretur.
Comme un cadavre dans toutes les choses où l'on ne voit pas de péché.
Voir en ligne : http://www.agoravox.tv/IMG/jpg/comme-ca-chez-republicains.jpg
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