Source : The Intercept, Elise Swain, 15-11-2019
Des partisans de l’ancien président bolivien en exil Evo Morales manifestent à La Paz, en Bolivie, le 14 novembre 2019. Photo : Ronaldo Schemidt/AFP via Getty Images
UN WEEK-END AGITÉ a ébranlé la politique latino-américaine lors d’un coup d’État en Bolivie qui a forcé le président Evo Morales à se retirer dimanche tandis que, quelques jours auparavant, l’ancien président brésilien Luiz Inácio « Lula » da Silva a été libéré de prison.
Morales a pris la parole mercredi depuis Mexico, où il est en exil, et a exprimé son souhait de retourner en Bolivie à la suite de ce qu’il a décrit comme un coup d’État soutenu par les États-Unis. Lors de la conférence de presse, Morales a encouragé la lutte anti-coloniale et anti-impérialiste à se poursuivre et a rejeté l’auto-proclamation de la présidente par intérim Jeanine Áñez. Les commentaires anti-indigènes passés d’Áñez, une chrétienne de droite, viennent s’ajouter aux réactions négatives qu’elle subit déjà de la part des partisans de Morales. Néanmoins, Áñez s’est engagée à convoquer de nouvelles élections.
La déclaration officielle du président américain Donald Trump, quant à elle, louait le coup d’État militaire en Bolivie et notait que les événements qui ont mené à l’éviction de Morales « envoient un signal fort aux régimes illégitimes du Venezuela et du Nicaragua que la démocratie et la volonté du peuple prévaudront toujours ». Le rôle que les États-Unis ont pu jouer en Bolivie est certainement moins clair que la tentative manifeste de changement de régime au Venezuela au début de cette année.Lire la suite
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