Source : Consortium News, William J. Astore, 21-03-2019
21 mars 2019
Les hauts généraux américains ne trouvent aucune issue à une guerre sans fin, écrit William J. Astore pour TomDispatch.
« Veni, Vidi, Vici », s’est vanté Jules César, l’un des plus grands capitaines de guerre de l’histoire. « Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu ».
La secrétaire d’État de l’époque, Hillary Clinton, s’est fait l’écho de cette célèbre phrase, résumant l’intervention militaire de l’administration Obama en Libye en 2011 – avec une légère modification. « Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort », a-t-elle déclaré en riant à propos du meurtre de Mouammar Kadhafi, le dirigeant autocratique de ce pays. Notez cependant ce qu’elle a omis : le mot « vici » ou victoire. Et comme, ce faisant, elle avait raison, puisque au cours de ce siècle, les invasions, les occupations et les interventions de Washington en Afghanistan, en Irak, en Libye et ailleurs n’ont jamais produit quoi que ce soit qui ressemble, même de façon vague, à une seule victoire décisive et durable.Lire la suite
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