L’ex-président de l’Équateur Rafael Correa dénonce la « torture » infligée à Julian Assange, par Glenn Greenwald

Source : The Intercept, Glenn Greenwald, 16-05-2018
Photo : Kirsty Wigglesworth/AP
L’ex-président de l’Équateur Rafael Correa, dans un entretien exclusif avec The Intercept, mercredi matin, a dénoncé le traitement que le gouvernement actuel de son pays inflige à Julian Assange, lui interdisant de recevoir des visiteurs dans son ambassade à Londres. Il y voit une forme de « torture » et une violation des devoirs de l’Équateur de protéger la sécurité et le bien-être d’Assange. M. Correa a déclaré que cela se produit dans un contexte où l’Équateur n’entretient plus de « relations souveraines normales avec le gouvernement américain – seulement de la soumission ».
Correa a également réagi hier à un article du Guardian qui fait débat en affirmant que « l’Équateur a financé une opération d’espionnage de plusieurs millions de dollars pour protéger et soutenir Julian Assange dans son ambassade au centre de Londres ». L’ancien président s’est moqué de l’histoire comme étant hautement « sensationnaliste », accusant le Guardian de chercher à dépeindre les modestes mesures de sécurité ordinaires d’une ambassade comme quelque chose de scandaleux ou d’inhabituel.
Le 27 mars, l’accès Internet d’Assange depuis l’ambassade de l’Équateur à Londres a été coupé par des fonctionnaires équatoriens, qui ont également installé des dispositifs de brouillage pour empêcher Assange de se connecter à Internet par d’autres moyens. Le compte Twitter d’Assange, qui était actif auparavant, n’a eu aucune activité depuis, et aucun journaliste n’a pu communiquer avec lui. Tous les visiteurs de l’ambassade se sont également vu refuser l’accès à Assange, qui a été officiellement naturalisé équatorien plus tôt cette année.Lire la suite

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