Source : Daniel Lazare, Consortium News, 18-05-2018
Alors que les mois deviennent presque deux ans et qu’aucune preuve solide n’émerge pour coincer la Russie sur les élections de 2016, certains des enthousiastes promoteurs du Russiagate commencent à effacer leurs traces, comme l’explique Daniel Lazare.
La meilleure preuve que le Russiagate s’enfonce sous les vagues est la façon dont ceux qui poussent le pseudo-scandale s’affairent à effacer leurs traces. Le Guardian se plaint que « comme l’enquête s’est élargie et a dominé l’agenda des infos au cours de l’année dernière, les vrais problèmes de la vie des gens risques d’être noyés par la couverture obsessionnelle de l’enquête sur la Russie par la télévision câblée » – comme si la propre couverture du Guardian n’avait pas été aussi obsessionnelle que tout ce que CNN a pu inventer.
Le Washington Post, qui n’a pas son pareil lorsqu’il s’agit de dépeindre Poutine comme un Lord Voldemort (NdT : Sorcier dans la Saga Harry Potter) réel, dit maintenant que le conseiller spécial Robert Mueller « doit relever un défi particulier pour maintenir la confiance des citoyens » alors que son enquête entre dans sa deuxième année – bien qu’il maintienne que le problème ne soit pas l’enquête elle-même, mais « les attaques régulières auxquelles il est confronté de la part du président Trump, qui a décrié la enquête comme une “chasse aux sorcières” ».
Et puis il y a le New York Times, qui a consacré cette semaine un article de 3 600 mots en première page pour expliquer pourquoi le FBI n’avait pas d’autre choix que de lancer une investigation sur les liens russes présumés de Trump et comment, le cas échéant, l’enquête n’avait pas été pas assez agressive. Comme le dit l’article, « des auditions d’ une douzaine de représentants actuels et anciens du gouvernement et un examen des documents montrent que le FBI a été encore plus circonspect dans cette affaire qu’on ne le croyait ».Lire la suite
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