Source : Wolrd Socialist Web Site, Bill Van Auken, 23-05-2018
Lundi, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a présenté ce qui était annoncé comme le « Plan B » de Washington suite à l’abandon par le gouvernement Trump de l’accord nucléaire conclu en 2015 entre l’Iran et le groupe dit P5 + 1, les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, la Chine et la Russie.
L’allocution agressive et belliqueuse, intitulée « Après l’accord : une nouvelle stratégie iranienne », a été prononcée à l’Heritage Foundation, de droite, à Washington. Il s’agissait d’un ultimatum de guerre à Téhéran, exigeant la capitulation totale du gouvernement iranien face à ce que Pompeo a déclaré être « les sanctions les plus fortes de l’histoire », ainsi que la pression militaire sur tous les fronts au Moyen-Orient.
Le discours a été le premier prononcé par Pompeo depuis qu’il a quitté son poste de directeur de la CIA. Ce poste a été rempli par son successeur Gina Haspel, l’ancienne directrice d’un site secret de torture de la CIA, qui a été intronisée lundi par Trump après la ratification de sa désignation avec le soutien des sénateurs démocrates. Avec l’élévation de John Bolton, un acharné de droite qui a appelé à plusieurs reprises au bombardement de l’Iran, au poste de conseiller à la sécurité nationale, Trump a réuni ce qui équivaut à un cabinet ministériel de guerre anti-iranien.
L’allocution du secrétaire d’État était constituée d’une liste de mensonges et de fausses accusations contre l’Iran, en commençant par un éloge de la « récente opération de renseignement remarquable d’Israël ». Cela faisait référence à la présentation théâtrale absurde du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la veille du 8 mai, date de la décision de Trump d’abroger l’accord nucléaire. Netanyahu n’a présenté aucune preuve que l’Iran avait violé les termes de l’accord nucléaire.Lire la suite
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