Source : Ivan Eland, Consortium News, 17-10-2017
L’administration Trump et le Congrès sont d’accord sur un point : les contraintes budgétaires sur les dépenses militaires doivent être écartées pour soutenir les bases à l’étranger et financer les projets d’assiette au beurre, dit Ivan Eland.
Bien que le Sénat et la Chambre des représentants ont tous deux signé la Loi d’autorisation de la Défense nationale pour l’année fiscale 2018 avec la somme gargantuesque de 700 milliards de dollars, la majorité de cette largesse a peu à faire avec la défense des États-Unis et surtout concerne le maintien d’ordre de l’empire américain informel à l’étranger. Aussi, au moins une diminution de cet énorme montant reste possible.
Le président Dwight Eisenhower lors de son message de départ, le 17 janvier 1961, dans lequel il avait alerté sur la montée de l’influence du complexe militaro-industriel.
Sur les 700 milliards de dollars, environ 640 milliards constituent le budget de base du Pentagone et les 60 autres milliards sont alloués pour différentes guerres menées simultanément en Afghanistan, Syrie, Irak et ailleurs. Le budget en hausse dépasse les 619 milliards de l’an passé, faisant ainsi fi des plafonds de dépenses de « séquestration » prévus dans la Loi de 2011 sur le contrôle budgétaire. Trump et les Républicains souhaitent utiliser les économies faites sur les dépenses domestiques pour financer une augmentation des dépenses militaires. Cependant, ils auront besoin des votes démocratiques pour briser les plafonds de séquestration; le prix des Démocrates pour cela est un quiproquo qui nécessitera également des augmentations pour les dépenses intérieures.Lire la suite
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