La guerre en Irak est la cause des crises économiques et morales à laquelle l’occident fait face aujourd’hui, il est en réalité assez facile de le démontrer :
Quand un pays s’engage dans une guerre, il doit puiser dans ses réservés et doit emprunter. Lorsque les montants sont importants cela a pour effet de faire baisser la valeur de sa monnaie. On considère que le choix belliciste de l’administration Bush a coûté aux Usa entre 1000 et 10 000 milliards de dollars. Or il se trouve que le dollar est couplé au pétrole depuis le début des années 70 (auparavant le couplage se faisait avec l’or). Puisque le prix du baril de pétrole se fait sur la base du dollar, les pays producteurs de pétrole, la valeur de la monnaie de référence baissant, vont augmenter le prix du baril pour rééquilibrer les bénéfices estimés avant la baisse de cette monnaie. Or de nombreuses entreprises et notamment les plus grandes, dépendent en grandes partie des transactions pétrolières. C’est ici que la fed, qui rappelons le est un organisme indépendant n’étant pas rattaché au gouvernement américain, intervient. En effet les taux aux Usa sont fixés par la fed (réserve fédérale). Celle ci voyant le prix du pétrole monter, peut faire le choix de relever les taux des marchés nationaux afin de limiter l’impact de l’augmentation du prix du pétrole aux Usa. Après la décision des administrations Bush et Blair d’aller en Irak, c’est ce qu’elle a fait.
Ce que l’on dit moins, c’est qu’elle a du faire un choix tout à fait honteux et criminel : en effet au début des années 2000, les taux avaient été ramené à des niveaux historiquement bas afin d’inciter les populations pauvres à investir dans le secteur immobilier pour devenir propriétaire. En parallèle de cela on notera que les modalité des emprunts proposés à ces populations par les banques fut totalement irresponsables : en effet les banques se couvraient par la possibilité de récupérer le bien en cas de problème (emprunts hypothécaires) tout en exposant les emprunteur à des risques inconsidérés sur la base d’emprunt à taux variables. Il y a deux types principaux de taux pour les emprunts immobiliers : les taux variables et les taux capés. Ces derniers se font la plupart du temps sur le principe du +1-1, c’est à dire qu’en cas de fluctuation des taux du marché, l’impact est limité à augmenter d’1% ou à baisser d’1%. Mais ce que les banques ont proposé aux populations pauvres voulant devenir propriétaire, ce sont des taux variables, c’est à dire sans barrière dans le cas ou les taux augmentent. Ainsi, la fed, après avoir incité des millions de gens à s’engouffrer sur le secteur immobilier, les a sacrifié en toute connaissance de cause au profit des entreprises dépendant des prix du pétroles. Celles-ci auraient très bien pu encaisser le coup pour la plupart, on voit donc ici et de manière tout à fait choquante la différence de traitement entre les populations pauvres et les gens favorisés. la première constatation, c’est que la crise des subprimes est directement la conséquence du choix pour les Usa et les pays anglo-saxons de s’engager dans une guerre en Irak, sous de faux prétexte. On sait aujourd’hui que les administrations Bush et Blair on deliberemment menti en accusant Hussein d’être responsables des attentats du 11 septembre 2001. On ne peut que constater, que malgré l’estimation de plus d’1 millions de morts en Irak depuis l’intervention américaine, et bien que le pays soit aujourd’hui ravagé par une guerre civile, Bush joue au golf dans son ranch en toute impunité et Blair fait des conférences grassement rémunérées pour des organismes bancaires dont le moins que l’on puisse dire, c’est que ces guerres néocoloniales leur ont profité au détriment des autres.
Ça ne s’arrête évidemment pas là, en effet par le biais de titrisation, les transactions immobilières dont il est question ici se sont retrouvées imbriquées dans les marchés en action et diffusé partout dans le monde dans la plus grande opacité : par exemple de nombreuses pensions de retraites ou d’assurances vie landa, comportaient une partie de leur placements spécifiques basée sur les actions liées à ces titrisations pourries. Certains organismes bancaires avaient misés des sommes énormes sur ces marchés. On en arrive évidemment à la crise financière conséquente et qui a impacté le monde entier. La conclusion c’est que le choix belliciste des anglo-saxons, dont l’histoire et la culture ramène toujours au colonialisme pour maquiller leur mauvaise gestion économique, est la cause des crises majeures du 21 ième siècle qui broie l’occident : en effet rappelons au passage que le plus grand scandale financier, à savoir le scandale Enron consécutif à la crise de la bulle spéculative sur les nouvelles technologies, a eu lieu comme par hasard peu avant les attentats du 11 septembre, qui, hasard formidable, par la destruction du bâtiment 7 (écroulé délibérément par les pompiers selon le propriétaire suite à un incendie irrémédiable, dans une opération de démolition contrôlée qui prend normalement des mois par des professionnels) , a vu la destruction des documents de l’enquête en cours sur ce fameux scandale Enron, les bureaux du fbi enquêtant sur l’affaire se trouvant, ce qui est une coïncidence tout à fait malencontreuse évidemment, dans le bâtiment en question. En prenant en compte que le pdg d’Enron, aujourd’hui décédé, était un tout proche ami de la famille Bush et surtout de Georges Bush junior (il fut l’un de ses plus grands donateurs lors des campagnes présidentielles), en prenant en compte que Larry Silverstein était le propriétaire des trois tours détruites le 11 septembre et qu’il a curieusement demandé à assurer chacune des 2 tours contre des attentats 2 mois avant la tragédie, on peut tout à fait en déduire que ce plan choisit par l’administration Bush leur a été soufflé par une certaine communauté organisée et assez coutumière de ce genre de manipulation.
Aujourd’hui nous ramons derrière les conséquences désastreuses du choix de l’enfoncement dans le pire de cet empire, mais en remontant toute la chaîne, il n’est pas compliqué de comprendre que les dirigeants américains pour maquiller leur mauvaise gestion, avaient tout intérêt à ce que le 11 septembre leur permette de faire écran de fumée. Nous payons aujourd’hui le prix de l’incompétence des pays anglo-saxons dans leur gestion économique. Ce n’est pas un hasard si au début des années 2000 le concorde (tout un symbole) fut détruit suite à un débris d’avion américain laissé sur la piste auparavant, tout se tient. Le choix des Usa et des anglais de s’engager en Irak, a fait voler en éclat un certain équilibre mondial dans lequel la France jouait un rôle central. Cependant, si Chirac refusait de suivre Bush et Blair en Irak, il s’engouffra en Afghanistan lorsque les accusations passèrent de Saddam Hussein à Oussama Ben la den. Cette équilibre était donc plus que précaire : Chirac cachait Sarkozy.
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