Source : Le Télégramme, Christian Chesnot, 26-04-2017
À l’issue de sa réunification le 22 décembre 2016, la ville d’Alep, qui, avant-guerre, représentait 40% de l’économie syrienne, s’est réveillée défigurée après cinq ans de combats.
À l’issue de sa réunification le 22 décembre 2016, la ville d’Alep, qui, avant-guerre, représentait 40 % de l’économie syrienne, s’est réveillée défigurée après cinq ans de combats.
Bastions de l’opposition au régime de Bachar al-Assad, dès 2012, les quartiers est de la ville d’Alep sont revenus dans le giron du régime syrien, le 22 décembre 2016. Mais les stigmates de la guerre civile sont partout présents. L’ancienne capitale économique du pays mettra du temps avant de se relever.
De notre envoyé spécial. Pour parvenir jusqu’à Alep, il faut emprunter une route de contournement qui serpente dans le désert. L’autoroute principale, qui relie la capitale, Damas, à la grande ville du nord, n’est plus utilisée car elle traverse des zones rebelles. Chaque jour, des centaines de camions font la noria sur cette « voie sacrée » pour le régime de Bachar al-Assad qui assure le contrôle de la « Syrie utile » (lire ci-dessous). De part et d’autre de la route, un chapelet de fortins militaires et de checkpoints assure la sécurité. Chaque jour, à l’aube, des équipes de démineurs inspectent les bas-côtés à la recherche d’engins explosifs.Lire la suite