Tous mes compliments à “Hannibal” pour son érudition et sa clairvoyance et toute mon admiration à “Chard” pour son talent et son acuité dans “Kein Platz für Wahrheit !” ou “Pas de place pour la vérité” (Rivarol, 26 mai 2016, p. 16). J’aimerais avoir le temps d’en parler. Hélas ! “Kein Platz” dans mon emploi du temps et trop de procès à venir.En pièce jointe on trouvera quand même ci-dessous un dessin de “Chard” et un extrait de l’étude d’“Hannibal”. Un détail en passant : dans le dessin de Chard, les “écrits de Faurisson” sont au nombre de sept ; or il se trouve que, dans le domaine de mon révisionnisme historique, mon ouvrage principal porte le titre d’Ecrits révisionnistes et que les tomes qui le composent sont au nombre de sept (en attendant mieux).Je suis d’accord avec la conclusion d’“Hannibal” : “Il y a un risque de censure croissante sur internet. Profitons de la relative liberté dont on y jouit encore, sans se faire la moindre illusion sur sa durée, ni sur les bonnes intentions de ceux qui tiennent la chose. Pour eux, la vérité n’a pas sa place dans le monde qu’ils préparent, seule compte leur influence”.Ce n’est bien sûr pas une raison pour abandonner d’ores et déjà le combat révisionniste et pour aller faire, en douce, un escampativos (Molière, Georges Dandin, acte III) ou une escampative (Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe, tome III). 26 mai 2016 Additif du 27 mai : Une autre possible subtilité du dessin de Chard : ses petits personnages qui détournent leurs regards de mes écrits sont au nombre de 17 ; on pourrait y voir une allusion aux 34 historiens et universitaires qui, en février 1979, m’avaient répondu dans Le Monde : “Il ne faut pas se demander comment, techniquement, un tel meurtre de masse a été possible ; il a été possible techniquement puisqu’il a eu lieu”. Je demandais un dessin de la magique chambre à gaz nazie ! En 2016 on ne m’a toujours pas répondu.
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