Source : Samuel Oakford, 14-02-2018
Les frappes aériennes réalisées sur des camions-citernes dans les zones contrôlées par l’État Islamique comprenaient le composé toxique, qui est un agent présumé de cancers et d’anomalies congénitales.
Des représentants de l’administration militaire des USA ont confirmé, malgré leur promesse initiale de ne pas utiliser d’armes à l’uranium appauvri en Irak ni en Syrie, avoir tiré des milliers de munitions comprenant ce composé toxique, au cours de deux raids de grande envergure sur des camions-citernes, fin 2015, dans des zones syriennes contrôlées par l’État islamique. Ces frappes aériennes constituent le première occurrence d’usage de ces armes depuis l’invasion de l’Irak en 2003, où des centaines de milliers d’entre elles avaient été utilisées, suscitant l’indignation des communautés locales, alléguant que l’usage de ces armes avait causé des cancers et des malformations congénitales.
Le Major Josh Jacques, porte-parole du Centcom (U.S Central Command), a déclaré à Airwars et à Foreign Policy [NdT : des organisations répertoriant le nombre de civils touchés par des frappes] que 5 265 munitions anti-blindage d’un calibre de 30 millimètres, contenant de l’uranium appauvri, avaient été tirées d’aéronefs à voilure fixe A-10 le 16 novembre et le 22 novembre 2015, provoquant la destruction de quelques 350 véhicules* dans le désert à l’est du pays.Lire la suite
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