La Mort de la Vérité, par Chris Hedges

Source : Truthdig, Chris Hedges, 19-05-2017
mr Fish
Cet entretien a été publié la première fois le 6 mai 2013. C’est un projet commun à Truthdig et au magazine The Nation. Nous republions l’article de Chris Hedges paru dans Truthdig, alors que la Suède vient d’abandonner l’enquête pour viol visant Julian Assange.
LONDRES – Un petit bout du vaste réseau souterrain d’agences de renseignement gouvernementales, qui sur la planète entière cherchent à détruire Wikileaks et à arrêter son fondateur, Julian Assange, émerge devant le bâtiment de briques rouges de Hans Crescent Street qui abrite l’ambassade d’Équateur. Assange, le plus célèbre des réfugiés politiques, a trouvé refuge dans cette ambassade depuis juin dernier. La police britannique en veste de Kevlar noir est perchée nuit et jour sur les marches menant au bâtiment, et d’autres attendent dans le hall situé juste devant la porte de l’ambassade. Un officier se dresse au coin d’une rue transversale faisant face à l’emblématique magasin Harrods, à un demi-bloc de Brompton Road. Un autre officier surveille de la fenêtre d’un immeuble voisin, à quelques mètres de la chambre d’Assange, à l’arrière de l’ambassade. La police occupe 24h/24 une camionnette de télécommunications bardée d’un réseau d’antennes qui interceptent probablement toute forme de communication électronique provenant de l’appartement d’Assange, au rez-de-chaussée.
Le Metropolitan Police Service (MPS), ou Scotland Yard, annonce que le coût estimé de sa présence autour de l’ambassade d’Équateur, depuis le 19 juin 2012, quand Assange est entré dans le bâtiment, jusqu’au 31 janvier 2013, représente environ 4,5 millions de dollars.Lire la suite

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