Donner trop de chances à la guerre

Source : Nicolas J.S. Davies, Consortium News, 03-01-2018
À l’aube de la nouvelle année, il est important que les États-Unis reconnaissent leur histoire inquiétante de guerres à l’échelon mondial, surtout au cours des deux dernières décennies, comme l’a montré Nicolas J. S. Davies.
J’ai rencontré John Lennon et Yoko Ono la veille de Noël 1969. Je me suis joint à eux et à un petit groupe d’activistes locaux pour la paix lors d’un jeûne de Noël pour la paix dans le monde devant la cathédrale de Rochester, en Angleterre, à quelques pas de l’endroit où j’habitais avec ma famille à Chatham Dockyard. J’avais 15 ans, et mon père était le médecin du chantier naval, responsable de la santé et de la sécurité des travailleurs qui assuraient l’entretien de la nouvelle flotte britannique de sous-marins nucléaires.
Navires de guerre de la marine américaine. (Crédit photo : U.S. Navy)
John et Yoko sont arrivés avant la messe de minuit. Nous avons tous été présentés et nous sommes allés au service. Au moment où nous sommes sortis, des milliers de personnes avaient entendu dire que John était là. Il faisait encore partie des Beatles et il a été assailli par une foule énorme, alors lui et Yoko ont décidé qu’ils ne pouvaient pas rester avec nous comme prévu. Tandis que la plupart de notre petit groupe aidait John à retourner à leur légendaire Rolls Royce blanche, moi et un autre garçon pas beaucoup plus âgé que moi, avons dû escorter une Yoko paniquée pour la ramener à travers la foule dans la voiture. Ils y sont tous les deux arrivés, et on ne les a jamais revus. Le lendemain matin, un fleuriste est venu avec une énorme boîte d’œillets blancs, et nous avons passé le reste de notre journée de Noël et du lendemain de Noël à remettre des fleurs aux passants et à faire connaissance – la naissance de ce qui est devenu le Medway and Maidstone Peace Action Group.Lire la suite

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