Source : The Intercept, Sam Biddle
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Photo illustration: Soohee Cho/The Intercept, Getty Images
EN TIRANT PARTI DE SES LIENS ÉTROITS avec Twitter, la start-up controversée spécialisée dans l’intelligence artificielle Dataminr a aidé les forces de l’ordre à surveiller numériquement les manifestations qui ont balayé le pays à la suite de l’assassinat de George Floyd, en relayant à la police des publications sur les médias sociaux montrant les derniers déplacements et actions des manifestants, selon des documents examinés par The Intercept et une source ayant une connaissance directe de la question.
Cette surveillance semble aller à l’encontre des affirmations de Twitter et de Dataminr selon lesquelles aucune des deux sociétés ne se livrerait à une activité de surveillance nationale ou ne faciliterait celle-ci après une série de controverses en 2016. Twitter, jusqu’à récemment investisseur de longue date dans Dataminr aux côtés de la CIA, fournit à la société un accès complet à un flux de contenu connu sous le nom de « firehose » – un privilège rare parmi les entreprises technologiques et qui permet à Dataminr, récemment évaluée à plus de 1,8 milliards de dollars, de scanner chaque tweet public dès que son auteur clique sur « envoyer ». Les deux entreprises ont nié que le suivi des manifestations correspondait à la définition de la surveillance.Lire la suite
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