Comment Trump définit l’avenir, par Alastair Crooke

Source : Alastair Crooke, Consortium News, 20-07-2017
Le président Trump a défini l’avenir comme une bataille entre le nationalisme à l’ancienne et le mondialisme néolibéral, un défi dont les élites occidentales se moquent à leurs risques et périls, comme le décrit l’ex-diplomate britannique Alastair Crooke.
L’Europe, nous dit le Guardian, a retrouvé son ancienne « baraka ». Il règne une nouvelle humeur optimiste – « voire même une humeur triomphaliste, dans une grande partie de l’Europe ». La chancelière allemande Angela Merkel se félicite d’avoir obtenu une déclaration définitive « nuancée » lors de la récente réunion du G20 et d’avoir « contré » le président Trump, au nom de « l’ordre international libéral ». Vraiment ? Si telle est « l’humeur », très bien, mais même l’éditorialiste du Guardian affirme que le récit selon lequel l’Europe serait « de retour » – ayant renversé la « vague populiste » – est fallacieux : « l’esprit de cohésion est surestimé ».
Le président Barack Obama lors d’une conférence de presse avec la chancelière allemande Angela Merkel, le 19 juin 2013.
En fait, l’attention des euro-élites doit avoir été attirée ailleurs. Car le « grand perturbateur », comme David Stockman appelle le Président Trump, a jeté un lourd pavé dans la mare libérale : c’est bien de l’ignorer, mais ce qui se passe, c’est que l’ancienne division entre ceux qui se trouvent à l’intérieur de la « sphère » supposée démocratique et globaliste, et les « régimes » délinquants en dehors de celle-ci – au-delà de ses murs de civilisation – est en train de se dissoudre peu à peu.Lire la suite

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