Source : Jonathan Marshall, Consortium News, 20-05-2017 (Il s’agit du second billet d’une série sur les lobbies étrangers aux USA).
Le lobby chinois est un prototype du lobby étranger moderne à Washington. Il a soudoyé et plié les dirigeants politiques des États-Unis au service de la volonté des Nationalistes qui ont fui à Taïwan et qui contribuèrent au maccarthysme, signale Jonathan Marshall.
Un des premiers grands groupes de pression étrangers à prospérer après le passage du Foreign Agents Registration Act [NDT : loi relative à l’enregistrement des agents étrangers] de 1938 fut le tristement célèbre Lobby chinois, défini par William Safire dans son dictionnaire politique comme « une expression d’attaque utilisée contre ceux qui incitent à soutenir Tchang Kaï-Chek contre Mao Tsé-Toung, puis à aider Tchang à Taïwan. »
Le général Tchang Kaï-Chek qui dirigea les nationalistes chinois et fuit à Taïwan après la victoire communiste en Chine continentale.
Attestant de l’importance du lobby chinois comme précurseur – et qui devrait s’appeler en fait le lobby taïwanais – Safire lui reconnaît d’avoir inspiré l’expression « lobby israélien » pour décrire le réseau de soutien tout aussi puissant d’un autre pays tout aussi petit. [NdT : William Lewis Safire est un auteur américain, journaliste et rédacteur de discours présidentiels]Lire la suite
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