Le Cercle des Volontaires relaie ici une initiative originale de Stéphane Guyot, du Parti du vote blanc, pour l’aider dans sa quête pour les fameuses 500 signatures d’élus, qui pourront lui permettre de se présenter aux élections présidentielles.
Stéphane Guyot se présente aux présidentielles pour rendre visible, par sa candidatures, les votes blancs, qui ne sont actuellement pas comptés dans les résultats des élections, malgré le nombre important de Français qu’ils représentent.
Il nous explique ci-dessous sa démarche dans une lettre qu’il nous a adressé.
Nico Las
Un clic pour la démocratie
Ils étaient plus de 2 millions en 2012 à avoir glissé dans l‘urne un bulletin « blanc » ou une enveloppe vide. 2.154.956 pour être précis, soit près de 6% du corps électoral, qui ont ainsi exprimé leur insatisfaction politique face aux choix qui leur étaient proposés. 6% des voix soigneusement et légalement écartées des résultats.
En manifestant leur volonté d’une autre politique, ces électeurs-là ne méritent-ils pas eux aussi d’être pris en considération dans notre système électoral ? C’est toute la question que pose ma candidature à l’élection présidentielle. Une question également posée par 83% des français et plus de 200.000 signataires de la pétition lancée sur Change. Question à laquelle les 44.000 élus devront répondre à partir du 27 février.
C’est à cette date en effet que débutera la période officielle de recueil des parrainages. Nul doute qu’ils seront abondamment sollicités par nombre de « petits candidats » qui chercheront à les convaincre du bienfondé de leur démarche. C’est même déjà le cas. Mais contrairement à ces marchands de rêves, ma candidature n’a pas la prétention de remporter le scrutin. Elle a pour objectif de rendre visible ces 2 millions de votants dont le vote – donc l’opinion – ne compte pas. En réintégrant ces 6% au décompte officiel, cette victoire démocratique aura des conséquences politiques sans précédent sur l’issue du scrutin.
Cette candidature n’est évidemment pas partisane. Elle est portée par une équipe de simples citoyens, libres et non-encartés. Elle n’engage donc pas les signataires ou leurs communes dans un quelconque positionnement idéologique.
Cette candidature n’est donc pas dangereuse pour le bon déroulement de l’élection. Avec un potentiel de 6% à 10% d’intentions de vote, soit davantage que l’ensemble des petits candidats réunis, elle ne pourra empêcher l’accès au second tour à 2 finalistes qui seront dès lors réellement désignés par adhésion autour d’un projet et non par simple opposition aux candidats sortants.
A deux mois de l’échéance, ils sont encore nombreux, ces électeurs, à considérer l’offre électorale comme inadaptée ou défectueuse. 50% d’entre eux déclarent ne pas savoir pour qui ils iront voter au 1er tour de l’élection présidentielle. Ne nous y trompons pas. Il ne s’agit pas là d’une forme d’indécision passagère, mais bien la preuve d’un manque total d’adhésion, voire de confiance, pour un projet politique ou son candidat, quel qu’il soit.
Que feront ces électeurs le 23 avril prochain ? Devront-ils se résigner en votant par défaut ou par rejet ? Iront-ils se réfugier dans un vote extrême, au risque d’offrir la victoire à Marine Le Pen dès le 1er tour pour de mauvaises raisons ? Ne serait-il pas légitime, au contraire, de pouvoir proposer à cet électorat exigeant la possibilité d’exprimer son opinion librement ? N’est-ce pas cela, la Démocratie ?
Les 44.000 élus de France pourront répondre à cette question en apportant leur parrainage à ma candidature dès ce lundi 27 février.
Vous aussi, pouvez participer à cette quête des parrainages. Si vous êtes favorables à la reconnaissance du vote blanc, je vous invite à le faire savoir à nos élus en leur adressant un « mail blanc ». Il vous suffit d’un clic sur ce lien. Les 36.000 maires de France recevront de manière anonyme et aléatoire un message « blanc » afin de les alerter de la mobilisation populaire autour de cet indispensable outil démocratique. Vous provoquerez ainsi une véritable prise de conscience et contribuerez à éviter que les 6% d’invisibles identifiés en 2012 ne soient tentés, en 2017, de faire entendre leur « ras-le-bol national » dans un vote populiste mortifère.
Participez à l’opération !
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