Symbole de la résistance palestinienne après avoir passé huit mois en prison en Israël pour avoir giflé deux soldats de Tsahal, Ahed Tamimi, interrogée par RT France, a dénoncé la souffrance des Palestiniens du fait de l'occupation israélienne.
Invitée d'honneur de la fête de l'Humanité à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), la célèbre militante de la cause palestinienne, Ahed Tamimi a répondu aux questions de RT France, ce 14 septembre.
Le message que j'ai envie d'envoyer au monde, c'est qu'il est urgent qu'il regarde la vérité en face. Les Palestiniens souffrent toujours de l'occupation israélienne
Agée de 17 ans, la jeune Palestinienne est devenue le symbole de la résistance palestinienne après avoir passé huit mois de prison en Israël pour avoir giflé deux soldats israéliens en décembre dernier en Cisjordanie. D'ailleurs, elle estime ne pas « être sortie d'affaire », car, selon elle, « chaque parole, chaque comportement [serait] susceptible de [la] renvoyer en prison ». Ahed Tamimi appelle à « boycotter Israël » et à « répandre la vérité » : « Le message que j'ai envie d'envoyer au monde, c'est qu'il est urgent qu'il regarde la vérité en face. Les Palestiniens souffrent toujours de l'occupation israélienne. Mon peuple demande à être soutenu. » Ahed Tamimi : « Je suis prête à faire de la prison 1 000 fois pour défendre notre cause »
Ahed Tamimi, tout juste sortie de prison, a été interviewée par RT. La jeune activiste palestinienne condamnée à 8 mois d'emprisonnement pour avoir frappé deux soldats israéliens en décembre dernier s'est confiée sur son expérience de détention. La jeune militante palestinienne Ahed Tamimi, fraîchement libérée de prison, a donné une interview exclusive à RT pour évoquer son passage en prison. Elle avait été condamnée à huit mois d'incarcération pour avoir giflé deux soldats israéliens en décembre dernier. « Je ne peux même pas expliquer à quel point la prison est pesante, je ne souhaite à personne de subir tout cela », a confié la jeune adolescente au micro de RT, avant d'ajouter qu'elle serait « prête à faire de la prison 1000 fois pour défendre [leur] cause ». Pour les défenseurs des droits de l'Homme, l'affaire Tamimi a permis de mettre en lumière les pratiques des tribunaux militaires israéliens et leur taux de condamnation de Palestiniens très élevé de 99%. La Cisjordanie étant un territoire occupé militairement par Israël, les Palestiniens qui y résident sont jugés devant des tribunaux militaires. « Des centaines d'enfants palestiniens restent derrière les barreaux et ne bénéficient d'aucune attention », a déclaré le directeur de l'ONG Human Rights Watch en Israël, Omar Shakir, en dénonçant des « mauvais traitements endémiques » infligés aux mineurs. En parallèle, Ahed Tamini, devenue désormais une véritable icône de la résistance palestinienne, aurait reçu une offre de bourse complète de la part de l'université d'Amman, en Jordanie.
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