Jean-Luc Mélenchon, en sortie d'hémicycle à l'Assemblée nationale ce mercredi, a été interpellé par une journaliste toulousaine après les perquisitions à son domiciles et dans les locaux de la France Insoumise. Embarrassé par la question, le leader de la France Insoumise a moqué l'accent de la journaliste, demandant ensuite une autre question, "formulée en français et à peu près compréhensible". Pour rappel, Mélenchon a été élu député dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône. Étonnant pour un Marseillais d'adoption de moquer, depuis Paris, un accent du sud de la France...
La journaliste Véronique Gaurel, qui travaille pour France 3, fait référence à des propos que Jean-Luc Mélenchon a tenus sur sa chaîne, en mars dernier, au sujet de François Fillon et Marine Le Pen ; les voici : Chacun pourra constater que la journaliste ne raconte pas "n'importe quoi", contrairement à ce qu'affirme péremptoirement Mélenchon. Invité dimanche 5 mars sur France 3, Jean-Luc Mélenchon n'avait pas boudé son plaisir devant les déboires judiciaires de François Fillon et Marine Le Pen. "Celui-ci ne veut répondre de rien, appelle à l'émeute contre la justice, l'autre, Mme Le Pen, qui refuse les convocations et montre du doigt les fonctionnaires de police qui veulent l'intercepter", ironisait le candidat à la présidentielle de La France Insoumise. "Ces gens qui créent la pagaille sociale ou d'affrontements ethniques, maintenant créent la pagaille dans la République. Moi, je crois que la solution, la bonne, c'est la mienne, on sort par le haut, dans l'ordre, avec une constituante, on crée une nouvelle règle du jeu politique et on balaye tout ça, c'est bon", poursuivait-il. Pour l'ancien sénateur, ces affaires symbolisaient "la décadence de la Ve République". C'est l'expression exacte qu'a rapportée la journaliste toulousaine, ce 17 octobre, avant de se faire congédier sans ménagement par l'ancien cacique du Parti socialiste.
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